Abdellah CHEBBAH Mars, 2020 Nous voilà encore une fois, et pas des moindres, devant un dilemme qui risque de faire fléchir le Hirak Algérien. Ah! Si ce se n'était pas la France. Ah! Si ce n'était pas De Gaulle. Ah! Si ce n'était pas le coup d'état de 62. Ah! Si ce n'était pas le terrorisme. Ah! Si ce n'était pas la main étrangère. Ah! Si ce n'était pas le prix du pétrole. Ah! Ah! Ah!……..À chaque fois il y avait un prétexte pour anesthésier le peuple Algérie. Nous avons eu tous les virus du monde pour nous intoxiquer, nous ramollir et nous abêtir. Cette fois-ci c'est réel. Le virus est de taille. Il est planétaire. Allons-nous nous plier, encore une fois, comme à l'accoutumée? La question est aussi de taille. Entre la 3issaba virus et le Corona virus, franchement, je préfère le deuxième, parce ce qu'avec celui-ci, on est sûr que tout le monde descendra au terminus. Dorénavant, quelles seront les modalités de pratique du hirak. Ce virus est comme tout virus grippal. Il ne peut se propager que par contamination. Il y a donc des précautions très faciles à prendre: 1. Se laver les mains au savon assez souvent ou utiliser un gel alcoolisé. 2. Tousser ou éternuer dans un papier mouchoir ou sur son coude. 3. Ne pas se serrer les mains, ni s'embrasser. 4. Masquer la bouche par un tissu ou autre (foulard, chèche….) 5. Eviter de parler inutilement et trop proche les uns des autres. 6. Eviter les attroupements. Avec ses consignes, le hirak peut continuer à sortir les vendredis, les mardis et les samedis, pacifiquement, en petits groupes espacés, par ci par là, munis de pancartes et slogans écrits, mais ces fois-ci, silencieusement. On ne peut tuer l'imbécile que par le silence.