Abdellah CHEBBAH Fév. 2021 Ces pervers, psychopathes, menteurs et manipulateurs, tuent à petit feu, une Algérie qu'ils n'aiment pas et qu'ils méprisent : l'Algérie des «gens qui ne sont rien, des Algériens réfractaires, de ces 44 millions de procureurs et de ceux qui ne présentent pas de CV pour chercher du travail». Nous sommes, aujourd'hui, gouvernés par des pervers, des psychopathes. Plus précisément, certaines franges de la société qui reçoivent des ordres de l'inénarrable altesse du casting, qui choisit ses acolytes à son image, car elle-même un pervers pur jus, probablement narcissique, qui est atteinte d'un trouble de la personnalité et qui est en plus une entité qui a une image dévalorisante d'elle-même et qui se valorise en rabaissant les autres et qui, comme tous les pervers, forcément manipulatrice. Sans trop s'avancer, on peut également déceler chez eux un refoulement d'envies inassouvies qui, évidemment, ne regardent qu'eux. Mais le souci, c'est que ces malades sont aux commandes d'un pays que leurs inhibitions induisent leurs actions. Ce n'est pas par hasard que leurs besoins de s'affirmer, sans cesse, confère à la soif de pouvoir des bouffées délirantes d'immodestie mal recadrée. Ces pervers, menteurs et manipulateurs, tuent à petit feu, une Algérie qu'ils n'aiment pas et qu'ils méprisent. Ils n'aiment pas leur peuple. Si l'on ajoute à ceux-là, les intellectuels organiques et les inconditionnels de l'Algérie éternelle, bannie par le peuple, ça fait beaucoup de monde. On peut donc facilement en déduire, sans rentrer dans des détails comptables, que ces gens au pouvoir et leurs compères n'aiment pas la majorité des Algériens – pas plus l'Algérie et qu'ils n'aiment qu'eux-mêmes. Surtout, loin du quotidien des Algériens, ils ne subissent pas les mauvais traitements qu'ils leur infligent. Le gouvernement en place, particulièrement incompétent, qui a toujours fait n'importe quoi, n'en est plus à une absurdité près. La liste est longue, trop longue, mais on peut, tout de même, cibler quelques aberrations significatives récentes instaurées depuis le début de sa prise de fonction, et qui en disent long sur la confusion gouvernementale, mais aussi, plus grave, sur son glissement folklorique : entre le lait et les pieds de poulets, le licite et l'illicite du vaccin, le cahier de charge et de décharge, les énergies nouvelles et les énergies théoriques, l'or de la chasse et ‘'l'or dur''....il y en a pour tout le monde. Pour se maintenir, ce pouvoir autoritaire de pervers nous a suffisamment prouvé qu'il était capable de nous faire subir les pires brutalités et les pires sévices. Mais ces violences n'affectent pas tout le monde de la même façon. Les prisons sont classées suivant le degré de perversion sur une échelle renversée. Il est temps que le peuple se décide à réagir. Sans réaction populaire, énergique et massive, ce pouvoir profitant du désarroi moral des Algériens dû au Covid, réalisera ce pour quoi il a été désigné : détruire l'Algérie intemporelle et glorieuse, en finir avec le hirak, neutraliser sa culture et abolir son art de vivre et ses valeurs, pour que le pays ne soit plus qu'une vaste zone de libre-échange spécialement aménagée pour les consommateurs compulsifs que seront devenus tous les Algériens. Consommateurs, mais vrais zombies. Masqués à perpétuité ! La perversion d'un pouvoir politique psychopathe commence souvent par la fraude des mots ou le mal devient bien et le noir devient blanc. (Platon).