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La nouvelle bataille d'Alger : La chute de la « citadelle »
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 23 - 10 - 2009


El Watan 23 octobre 2009
« Faites quelque chose sinon ça va exploser ! ». Extrait d'un procès-verbal non publié d'une réunion à la wilaya d'Alger. L'officier de renseignement qui brandissait ses fiches de sondages hebdomadaires des services secrets s'en prend aux fonctionnaires. Il prévenait contre des risques de mouvements de colère conséquents à la cherté des prix des fruits et légumes avant le Ramadhan.
« Comme si on pouvait faire quelque chose, nous confiait l'un des présents à cette houleuse réunion, l'Etat s'est désengagé, l'anarchie est partout parce que justement l'Etat abandonne son rôle régulateur, on laisse pourrir la situation, la corruption pousse les gens à se prendre en charge eux-mêmes…On ne peut plus rien faire ». Ce terrible constat d'un commis de l'Etat est vécu au quotidien. L'Etat, se comportant comme l'Oudjek turc derrière ses hauts remparts, laisse la société se réguler elle-même. Lorsque l'auto-régulation se fait violente, les janissaires – ou aujourd'hui les CNS – frappent dans le tas. Mais, la métaphore est forte, quand les forces anti-émeutes n'arrivent plus à prendre la « citadelle » de Diar Chems à Alger, tout l'appareil répressif et sa logique se retrouvent dans l'impasse. Durant les années 1980, les émeutes sociales qui présageaient le séisme d'octobre 1988, se concentraient dans les centres urbains (Casbah, Constantine, etc.). Après la « trêve » forcées des années 1990 marquées par le terrorisme, les émeutes ont repris au début des années 2000, dans les bordures des centres de décision. Ces émeutes traduisaient la malvie des agglomérations périphériques nées, justement, dans l'anarchie des années 1990. Avec Diar Chems, la révolte se recentre au cœur de la ville la plus protégée du pays, centre du pouvoir, avec ses 5000 policiers en renfort et à moins de 1000 m du palais de la présidence ! La logique des colères périphériques s'évanouit en un fracas d'affrontements sous les oreillers étouffants de la République. Le pari du pouvoir de mépriser toute médiation citoyenne n'a pas fait long feu. La réponse des autorités ? Des enveloppes financières « sociales » vite avalées par la corruption institutionnalisée…et le pathos. « Nous avons été sensibles aux cas de 1400 familles vivant dans des F1 et des F2 depuis 1958 », déclare le wali délégué de Sidi M'hamed, Mohamed laïd Khelifi, à Liberté ! « Depuis 1958 » ! Au fait, les Algériens sont indépendants depuis quelle année ?


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