Le néo-président de la JS Kabylie, Abdelhamid Sadmi, maintient le suspense quant à l'identité du futur entraîneur des Canaris et joue avec les nerfs des supporters avides de connaître le successeur de Mourad Rahmouni. Sadmi a déclaré qu'il veut prendre tout son temps pour nommer un nouveau driver à la barre technique du club phare de la Kabylie pour ne pas se tromper. Même si rien n'a filtré sur les consultations effectuées sur les quelques CV présentés au boss des Canaris, on laisse entendre que le nouvel entraîneur de la JSK serait un étranger. Ainsi, plusieurs noms de techniciens notamment français ont été évoqués dans les milieux de la ville des Genêts. Toutefois, il faudra se mettre à l'évidence que les entraîneurs étrangers de prestige ne courent pas dans toutes les ruelles européennes ! Ce sera une mission difficile pour la direction de la JSK de dénicher un technicien de l'envergure du club ; un entraîneur qui ne viendrait pas remplir son CV. Pour les observateurs, Sadmi a finalement raison de prendre son temps pour trouver un BON entraîneur capable de redonner à l'équipe son prestige. Et ce ne seront sûrement pas les Bijotat, Geiger, Cavalli ou encore Alain Michel qui sont les mieux indiqués pour tenter une nouvelle expérience du côté de Tizi. Eux qui ont déjà connu des mésaventures dans le passé dans le championnat algérien. Même si le nom de Jean-Yves Chay retentit ces derniers jours en Kabylie, lui qui garde des rapports avec Sadmi, il faudra toutefois reconnaître que celui qui a pris en main la JSK en 2005/2006 n'est plus dans le circuit depuis pratiquement quatre ans. Agé de près de 70 ans, il est né en 1948, Jean-Yves Chay ne serait pas le mieux indiqué ; une bêtise que devrait éviter de commettre Sadmi. D'ailleurs, la Fédération algérienne de football devrait d'ailleurs interdire le recrutement des entraîneurs étrangers de plus de 65 ans, comme c'est le cas dans certains pays ! Abdelhamid Sadmi devra par ailleurs élargir son champ d'inspection pour tenter de trouver l'entraîneur adéquat pour les Canaris ! Certains ont également évoqué la piste de techniciens tunisiens dont Chiheb Ellili et égyptiens à l'exemple de Chawki Ghareeb. «Je veux prendre tout mon temps pour ne pas me tromper dans mon choix», ne cesse de répéter Sadmi à qui veut l'entendre. Un Algérien fera-t-il l'affaire ? Parmi les CV d'entraîneurs que le président de la JSK aurait consultés, on retrouvera quelques noms de techniciens algériens dont Liamine Bougherara, actuel coach du CAB Bou-Arréridj, et celui de Djamel Menad. Une fois encore, il faut avouer que l'Algérie ne produit plus ou presque de techniciens de prestige depuis des années. Hormis quelques noms qu'on pourrait compter sur les doigts d'une main, l'Algérie connaît une crise dans ce domaine. Sinon comment expliquer que les «grands» clubs de la Ligue 1 font souvent appel aux entraîneurs étrangers. Ce qui expliquerait peut-être l'absence d'une nouvelle génération de techniciens algériens aguerris. Une fois encore, les hautes instantes du football national devraient se pencher sur la question de la formation des entraîneurs. Ahmed Ammour