La retentissante et historique qualification du CR Zaouïa pour le dernier carré de la compétition n'est qu'un prolongement de plusieurs coups d'éclat réalisés précédemment par des clubs de divisions inférieures qui avaient écrit leur nom en lettres d'or sur les tablettes de l'épreuve populaire. En 2004, le NC Magra avait atteint le dernier carré de la compétition avant d'être éliminé par la JS Kabylie (3-0), battue en finale par l'USM Alger (0-0, aux t.a.b 5-4). Une année plus tard, l'USM Sétif s'était qualifiée pour la finale en disposant du WA Tlemcen (0-0, aux t.a.b 7-6), avant de chuter au dernier stade de l'épreuve face à l'ASO Chlef (1-0). L'ESM Koléa s'est fait éliminer, elle, en demi-finales de l'édition 2007-2008 par le WAT (3-1). Les Zianides se sont inclinés ensuite en finale face à la JSM Béjaïa (1-1, aux t.a.b 3-1). Plus récemment, la formation de la JSM Chéraga a fait parler d'elle en 2014 en arrachant sa qualification pour le dernier carré aux dépens du CS Constantine (2-1). Mais les gars de la banlieue Ouest d'Alger ont buté en demi-finales face au futur vainqueur de cette édition, le MCA (2-0). Le trophée remporté par le CR Béni-Thour en 2000 face au WAT (2-1) incarne la possibilité des clubs qualifiés de «petits» d'aller bousculer la hiérarchie et prouver que la logique n'a jamais été respectée, ou presque, en Dame Coupe. D'ici là, le CR Zaouïa aura du temps pour savourer sa belle qualification en attendant d'être fixé sur son adversaire en demi-finales. Une chose est sûre : les coéquipiers de Bouziane Hadj-Sadok sont loin d'être rassasiés et visent désormais la grande finale.