Il a fallu trois jours entiers pour que les champions cadets et filles soient connus à l'issue des finales du championnat d'Algérie disputés à Chlef. Au bout du compte, la JS Timezrit (Béjaïa), conduite par Kenzi Abdelghani, ancien boxeur international, reste un redoutable adversaire, difficile à déloger. Avec trois finalistes : Aït Beka (52 kg), Keddadouche (57 kg) et Benacer (60 kg), la JST s'est hautement distinguée dans ce national cadet. Aït Beka, fort et intelligent à la fois, émerge du lot. Tous les combats qu'il a livrés font de lui un champion certes précoce, mais hors pair. Devant le Tiareti qu'il a rencontré en finale, malgré un léger avantage morphologique, Aït Beka a excellé et a gagné une médaille d'or très significative. La JST remporte une autre médaille d'or, grâce à la volonté de Benacer qui a eu le dernier mot sur son rival de Tipasa. Keddadouche échoua devant le Sétifien qui lui a piqué les points du combat à la toute dernière reprise. Avec la JST, il y a aussi la JS Sidi-Ayad et la JS Soummam qui ont fait un parcours des plus honorables en se permettant même de rafler des titres. Blida, le grand retour ! Avec les Achar (66 kg) de l'IB Mouzaïa et Mokdache (63 kg) du WAB, les deux champions d'Algérie dans leur catégorie de poids respective, Blida a voulu signifier son retour sur la scène pugilistique nationale, après une longue absence. Cette volonté a déjà été affichée lors du régional centre. Rappelons que le jeune Achar s'est alors qualifié de fort belle manière tout en étant coaché par son père décédé après ce régional. Achar Jr vient de dédier à son regretté père le premier titre national sur le ring de Chlef. Bonne continuation pour le petit et que Dieu accorde à son défunt père Sa Miséricorde. Avec ces clubs d'Eulma, Aïn Oulmane et Aïn Azel, Blida s'accroche toujours aux premiers et tient toujours à sa suprématie dans les catégories juvéniles. De leur côté, les clubs de Aïn Defla, Khemis et Miliana ont affiché une nette volonté de revenir en force sur la scène pugilistique nationale en engageant des boxeurs qui savent combiner entre la force de frappe et la vitesse d'exécution. Par contre, malgré sa volonté, le CRB Bordj El Kiffan, seul club algérois dans le programme de la finale, n'arrive pas à décrocher des titres pour revenir sur l'échiquier pugilistique national, notamment chez les cadets. Chlef, de son côté, et sûrement poussée par ses nombreux supporters venus encourager les boxeurs locaux, a voulu retrouver son lustre d'antan en présentant de talentueux boxeurs. Idem pour les Oranais qui ont aussi aligné de très bons boxeurs. Chez les filles, Béjaïa caracole Béjaïa reste le pourvoyeur par excellence de la box féminine avec ses clubs, à l'instar du BCB, BCA, JS Sidi Ayad et JS Soummam. D'ailleurs, les techniques déployées par la jeune Halou sont la parfaite illustration de cette tendance hégémonique. La boxeuse Bouarfa (54 kg) a démontré de grandes dispositions qui font d'elle une vraie championne. C'est le cas des boxeuses engagées pour la première fois par l'Algeria Sport (Alger), Boumaâraf (57 kg) et Demis (63 kg) et qui ont été sacrées championnes d'Algérie. Cette suprématie a été exprimée également par la boxeuse Maharzi Manal (60 kg) du C Hamma Bouziane qui, bien qu'elle ait changé de poids, a éliminé toutes les filles qui se sont mises sur son chemin, notamment Kebrit Samira de Tipasa qu'elle a corrigée lors des demi-finales. Pour les déceptions, le club Chérif Hamia de Tissemsilt, dirigé par l'infatigable Sidi Yakoub Abdelhak, n'a pas eu de championnes comme de coutume. Malgré ce mauvais sort, Lazharia a pu être présente dans les finales. A noter que l'organisation de ces finales nationales cadets et filles a été une réussite, et ce, grâce au concours si précieux de l'APC de Chlef et de la DJS. En plus de cette réussite organisationnelle, les arbitres stagiaires, au nombre de trois, Bouras Ahlam, Bouchena Aïcha et Maharzi Siham ont pu obtenir leur qualification pour officier lors des événements pugilistiques nationaux. A. A. MSN : CONCERTATION MJSMOUVEMENT FEDERAL SPORTIF Les Jeux olympiques 2012 en ligne de mire En vue d'assurer à nos représentants d'excellentes conditions de préparation aux Jeux olympiques de Londres 2012, le ministère de la Jeunesse et des Sports a convié, jeudi dernier, les fédérations sportives concernées à une réunion de concertation. C'est Kennouche Hocine, directeur général des sports, qui a été chargé par le ministre de suivre ce dossier. Aussitôt instruit, M. Kennouche a élaboré un calendrier de réunions qui va regrouper, outre les départements techniques du MJS, les fédérations sportives par groupe affinitaire, a-t-on appris de sources crédibles. Au cours de ces réunions cycliques, qui se tiendront tous les jeudis, le MJS, à travers sa direction générale des sports, étudiera les programmes de préparation élaborés par les fédérations ainsi que les moyens et méthodes de leur mise en œuvre. Rappelons que le cycle olympique 2008-2012 est arrivé à mi-mandat, c'est pourquoi l'initiative du MJS est plus que louable dans la mesure où il sera aisé à tous les partenaires (MJS et mouvement fédéral sportif) d'évaluer les actions entreprises jusque-là aux fins de projeter de nouvelles actions qui doivent s'inscrire sur les principes de la rationalité et de la performance. En tout cas, il est clair que le MJS voudrait donner aux sportifs tous les moyens pour qu'ils puissent remonter sur les podiums olympiques. Bien entendu, ces actions seront coordonnées par le secrétaire général du MJS, Latrèche Bouteldja, qui manifeste un grand intérêt pour le sport. Avec cette disponibilité quasi permanente et à tous les niveaux de la hiérarchie du MJS, le mouvement sportif fédéral concerné par les Jeux olympiques peut évoluer sereinement.