Un individu a été placé sous mandat de dépôt, et deux autres ont été mis sous contrôle judiciaire, ce week-end, pour viol et séquestration. Ils sont soupçonnés d'avoir enfermé une femme de 36 ans dans un appartement à la nouvelle ville sur les hauteurs de la ville de Guelma. Elle y aurait été séquestrée durant quelques jours et menacée à l'aide d'armes blanches par ses ravisseurs, afin qu'ils puissent abuser d'elle à plusieurs reprises. C'est une femme originaire de Annaba qui a donné l'alerte. Les forces de l'ordre qui ont donc reçu un coup de fil sont intervenues sur les lieux. Elles ont pu libérer la victime et intercepter trois individus, qui étaient sous l'effet de l'alcool et de la drogue, précise notre source. En effet, des cigarettes bourrées de kif traité et pas moins de quatre armes blanches prohibées ont été saisies lors de l'interpellation des prévenus. Ces derniers ont été déférés devant le juge d'instruction, près le tribunal de Guelma, où le suspect principal, un homme âgé d'une quarantaine d'années, a été placé sous mandat de dépôt. Les deux autres suspects, âgés de 30 et 39 ans, ont été laissés en liberté, sous contrôle judiciaire, apprend-on de source proche de l'enquête. Les trois hommes seront jugés pour les chefs d'inculpation d'association de malfaiteurs, viol sous la menace d'une arme blanche et séquestration, ainsi que de détention de drogue et d'armes blanches prohibées. Mais «comment cette femme est-elle arrivée dans cet appartement ?» s'interrogent les riverains. Les résultats de l'enquête judiciaire dévoileront, sans doute, les circonstances exactes de cette affaire de mœurs. Noureddine Guergour