Ciblé par l'USM Alger dont l'accord avec l'entraîneur marocain Badou Zaki n'a pas été conclu, le technicien français Bertrand Marchand a obtenu hier sa «libération» de la part de la direction du Club Africain de Tunis avec qui il était sous contrat jusqu'au 30 juin 2018. C'est une séparation à l'amiable qui intervient quelque 48 heures après la défaite des Clubistes à domicile face au CA Bizerte (0-2). Marchand (64 ans), revenu en Tunisie en décembre dernier après une expérience au Qatar, et qui avait donné son accord en mars dernier pour prolonger au CA jusqu'en juin 2020, pourrait, par conséquent, répondre favorablement aux sollicitations de l'USMA dont le nouvel homme fort, Abdelhakim Serrar, a avancé qu'il a déjà discuté avec l'ex-sélectionneur des Aigles de Carthage (2010) et qu'il pourrait être le successeur de Miloud Hamdi dont le contrat avec les Rouge et Noir expire en mai prochain. Au Club Africain de Tunis, où il avait signé pour six mois, le natif de Dinan (Côte d'Armor, Bretagne-France) touchait 8 000 euros en sus de plusieurs primes promises en cas de réalisations d'objectifs. Un salaire qui pourrait constituer le principal point des négociations à venir pour un entraîneur avec lequel l'USMA veut aller le plus loin en coupe de la CAF. M. B.