Depuis mardi dernier, 25 toiles des plus célèbres du peintre Mohamed-Bachir Bouchriha sont exposées au grand hall du Musée national Cirta dans le cadre des festivités du Mois du patrimoine. Il s'agit d'une «promenade continuelle à la recherche d'aspects et d'horizons nouveaux et variés imitant le monde extérieur avec une belle harmonie de couleurs somptueuses et vivantes», a décrit la conservatrice du musée, Amel Soltani. Cette exposition où le peintre a réussi à «traduire toute la tendresse qu'il ressent pour sa ville natale et pour d'autres villes d'Algérie», a-t-elle ajouté pour décrire ses toiles remarquables par leur style impressionniste. Une visite à travers les monuments d'Algérie dont 7 tableaux illustrant la beauté de la ville des Ponts, du pont Sidi-Mcid, au pont des Chutes en passant par le pont Ahmed-Bey au retour du Vieux. Constantine a occupé ainsi une place importante dans cette exposition qui a connu un engouement d'un public varié, dès le premier jour de son ouverture. La majorité des régions ont été représentées dans ces toiles comme Adrar, Alger, Tizi-Ouzou, Annaba, Biskra, Tamanrasset, Jijel, Djelfa et Oran. L'artiste peintre, qui s'est adonné avec plaisir aux explications à ses fans, est l'un des artistes qui a su imposer son art en créant son rythme. «Il maîtrise admirablement son art et exprime si bien ses émotions ainsi que ses messages afin d'atteindre l'âme de celui qui contemple son œuvre», selon l'artiste peintre Chafika Bouameur Bendali Hacine. Ce témoignage n'est pas le seul d'ailleurs, tous ceux qui ont visité cette exposition n'ont pas caché leur émerveillement quant au mélange de couleurs et la technicité employée par l'artiste qui donne vie à ses paysages exposés. Aussi l'artiste Baghdadli Réda a écrit : «C'est une peinture d'un caractère vivant ayant le sens du bien-être que le net qui fige la réalité dans une représentation globale. C'est une vision, un art, une manière d'exprimer ses attirances envers la beauté du lieu chéri que son cœur ne saurait oublier.» Parlant de la maîtrise de son art, Mohamed Bachir Bouchriha souligne que «rien ne s'obtient sans peine». Il déclare adorer sa toile blanche «avec un esprit passionné et absorbé par sa tâche et qui s'y consacre pleinement avec cette fièvre d'allégresse qui me fait publier le temps». Ilhem Tir