Jürgen Klopp, l'entraîneur de Liverpool, s'est montré confiant hier, malgré la défaite dimanche à Chelsea (2-1) : il est convaincu que les «Reds» se qualifieront pour la prochaine Ligue des champions, sans attendre la finale du 26 mai contre le Real Madrid. «C'est ma vie, notre vie, on essaie toujours de rendre les choses un peu plus excitantes», a confié le coach allemand sur le site liverpoolfc.com. «Nous avons déjà connu ce genre de situations, quelques fois, et ce sera excitant» dimanche prochain contre Brighton, a-t-il ajouté. Liverpool vient de jouer cinq matchs en 16 jours, dont deux matchs nuls indignes d'un finaliste de la C1 à West Bromwich (2-2) et contre Stoke (0-0). Klopp a désormais une semaine pour préparer le match contre Brighton : «Une semaine (à ce moment de la saison), c'est comme une année», juge-t-il. Si Chelsea bat Huddersfield mercredi, en match en retard, «Blues» et «Reds» seront à égalité de points (72) avant la 38e et dernière journée, dimanche. Mais la différence de buts de Liverpool est nettement meilleure : +42, grâce à Salah, Mané et Firmino, au lieu de +27 pour les hommes d'Antonio Conte, avec un match en moins. A moins d'une victoire improbable d'Huddersfield à Stamford Bridge, Liverpool devra donc obtenir contre Brighton, dimanche à Anfield, le même résultat que les «Blues» contre Newcastle pour sauver sa place dans le Top 4 de la Premier League, et donc en phase de poules de la C1 à l'automne. «Brighton traverse une bonne période, ils ont fait un match fantastique contre (Manchester) United» (1-0), a jugé Klopp. «Mais ça va, tant qu'on a notre destin en mains, la vie est belle. On va tout essayer», a-t-il promis, alors que se profile la dernière ligne droite d'une saison à rallonge. En cas de coup dur en Premier League, il restera encore la finale de la Ligue des champions, le 26 mai à Kiev, pour gagner une place dans le gotha européen l'an prochain. Arsenal Wenger «surpris» du nombre d'offres reçues depuis l'annonce de son départ Arsène Wenger s'est déclaré surpris du nombre d'offres qu'il avait reçues depuis l'annonce de son départ d'Arsenal, hier en conférence de presse. «Oui, plus que ce à quoi je m'attendais», a répondu le Français à une question d'un journaliste, à la veille d'un match en retard du Championnat d'Angleterre que disputera Arsenal à Leicester. «En ce moment, je me concentre pour bien finir mon travail» à Arsenal, a ajouté Wenger, à qui il reste deux matchs à disputer en tant qu'entraîneur des Gunners avant de quitter le club du nord de Londres après 22 saisons. «Je veux bien travailler jusqu'au dernier jour de mon contrat, puis je prendrais un peu de repos, et je n'ai étudié ni analysé aucune offre d'où qu'elle vienne», a ajouté le coach de 68 ans. «Plus tôt ça sera, mieux cela vaudra», a ensuite déclaré Wenger, sur la question de son successeur à Arsenal. Parmi les noms qui ont circulé pour le job, figurent ceux des Italiens Massimiliano Allegri et Carlo Ancelotti et de l'Espagnol Luis Enrique.