II semblerait que c'est l'impasse dans la commune de Brézina (El-Bayadh) plutôt rien ne va plus dans les affaires de la commune ou encore sale temps chez les membres élus dans cette assemblée populaire de cette commune. Depuis leur installation dans l'enceinte de l'hôtel de ville de cette commune, les 15 membres représentant les trois formations politiques (5 FLN, 5 RND et 5 MSP), issus du scrutin du 23 novembre 2017, n'ont trouvé aucun compromis, aucune entente, pouvant désamorcer cette crise jamais égalée dans le passé, alors que les tentatives de réconciliation entre ces membres élus, entreprises soit par l'autorité, les personnalités ou les notables, sont restées vaines. Or, le grand perdant dans de pareilles querelles reste évidemment en premier lieu le citoyen, mais pas uniquement, puisque les affaires de la collectivité demeurent bloquées, voire une paralysie totale des projets PCD et PSD. A défaut de trouver à l'unanimité un maire, en l'absence d'une majorité des membres élus pour opter pour la désignation d'un premier responsable de la commune, le problème donc continue, à l'exemple des salaires des travailleurs de la commune qui ont été bloqués pendant plusieurs mois, voire, le gel du budget communal et le blocage des délibérations. On apprend également qu'une délégation de notables de cette ville a été reçue dernièrement par le premier responsable de la wilaya d'El-Bayadh, afin de trouver d'éventuelles solutions permettant une issue à cette crise et des arrangements des parties en conflit, pour relancer les affaires des collectivités locales, notamment les projets inscrits au cours de cette année au titre du PCD et du PSD. 2018. Ce dernier s'est engagé à prendre des décisions, nous dit-on, pour désamorcer cette crise et débloquer cette situation qui perdure ; comme il pourrait, selon son pouvoir de premier responsable de l'exécutif, mettre fin aux fonctions de tous les élus et désigner un ou plusieurs administrateurs pour les structures et la gestion courante de la municipalité. Ces élus locaux, trouveront-ils un terrain d'entente pour leur commune, ou, seront-ils limogés par le wali ? Nous le saurons dans les tout prochains jours. B. Henine