Le secteur de l'habitat dans la wilaya d'El-Tarf compte un parc conséquent de l'ordre de 113 964 logements, soit un taux d'occupation par logement (TOL) de 4,04%, ce qui est appréciable, et ce, à fin juin 2018. Par ailleurs, le total des logements livrés durant le 1er semestre 2018, tous segments confondus, est de l'ordre de 1 071 unités, dont 443 logements de type public locatif (LPL), 578 aides à l'habitat rural, 30 logements de type social participatif (LPA) et enfin, 20 logements des autres segments. Par ailleurs, le document fait ressortir que 16 515 logements sont en cours de réalisation avec une prépondérance pour le logement public locatif (LPL), à savoir 9716 unités. Cependant, ce sont 3 900 logements qui sont inscrits et non lancés. Un chiffre qui donne le tournis et qui indique que le segment des logements sociaux participatifs/LPA (1 280 unités), en particulier, est le talon d'Achille du secteur de l'habitat dans la wilaya. Une situation qu'il faut étudier, instamment, sous toutes les coutures afin de trouver les solutions idoines à une problématique qui est en train d'user les nerfs et attiser les souffrances des souscripteurs. Des assises, avec l'implication de tous les acteurs sur les logements LPA et de type location-vente sont devenues une nécessité absolue, plutôt une urgence. Dans un autre registre, le document indique que le stock de logements LPL non encore attribué par les commissions de daïra, à la fin du 1er semestre 2018, est de 6 313 unités et pour cause la persistance du problème récurrent des VRD qui sont relégués toujours aux calendes grecques vis-à-vis des plannings. Ce qui pose, également, la problématique d'une gestion chaotique, et qui demeure irrationnelle, des programmes de logements. Il serait judicieux de lancer les VRD quand les logements atteignent un taux de réalisation d'au moins 70%, de fait, logements et VRD seront achevés durant des périodes assez proches, facilitant leur attribution et abrégeant le calvaire des bénéficiaires. Reste aux responsables de la Direction du logement (DL) et ceux de l'OPGI à rechercher de concert avec les entreprises locales de construction, les solutions les mieux appropriées pour booster le secteur dont le bilan est, pour le moins, mitigé. Quand le bâtiment va, tout va. D. A.