Saisissant la présence de M. Zedam Houari, secrétaire général de la Chambre de l'agriculture de la wilaya d'Oran, à la Journée nationale de vulgarisation agricole, l'on s'est interrogé sur le devenir du projet pour la réhabilitation et l'extension des superficies agrumicoles et particulièrement «la clémentine de Misserghine» ? Sa réponse est franche «à vrai dire, il n'y a pas eu d'avancement dans ce projet». Toutefois, il précise que sa direction a tracé un programme de réhabilitation des agrumes de manière générale et de la clémentine en particulier, parce qu'elle est née à Misserghine. «Mais sans eau, on ne peut rien faire. A une époque, la wilaya d'Oran avait un problème d'alimentation d'eau potable, aujourd'hui, elle est alimentée, à 90% de l'eau de dessalement. Dès lors, nous avons souhaité récupérer les forages et points d'eau qui étaient à l'époque destinés pour l'AEP». Notre interlocuteur nous explique que tout le problème est là «tant que la situation ne se débloque pas, on ne peut pas entamer la réhabilitation ni l'extension des superficies des terres destinées aux agrumes». Présent durant cet échange, le docteur Abed Fatah, membre de la Chambre de l'agriculture d'Oran, fait savoir que justement afin de parler de ce projet, en attente depuis très longtemps, un salon consacré aux agrumes sera bientôt organisé dans la wilaya d'Oran, d'ici la fin de l'année ou bien en janvier, l'occasion dit-il d'évoquer ce projet et l'importance de continuer et d'élargir la production de la clémentine. «Il faut savoir qu'une exploitation consacrée aux agrumes n'est pas une affaire facile, cela nécessite un grand investissement et beaucoup d'efforts.» D'où dit-il, l'importance de voir en l'agriculteur, un opérateur économique rural qui se doit d'avoir un plan d'action avec une vision économique. Amel Bentolba