La réalisation des programmes de logements de la formule de location-vente dans la wilaya de Jijel connaît un énorme retard. Lors de la troisième session de l'Assemblée populaire de wilaya tenue mercredi dernier, les élus de cette Assemblée ont déploré ce retard qui pénalise lourdement les citoyens demandeurs de cette formule de logements essentiellement des fonctionnaires. il convient de souligner que depuis 2005, la wilaya a bénéficié de 6 200 logements dont 400 qui ont été transférés à la Caisse nationale d'épargne et de prévoyance et dont les travaux de leur réalisation traînent toujours. Ce qui a incité les 400 souscripteurs de ce programme implanté dans «la nouvelle-ville de Mezghiten» de mener plusieurs mouvements de protestation et de sit-in devant le siège de wilaya et celui de la Cnep. les membres de ladite assemblée ont soulevé, par ailleurs, le problème de 2 300 unités location-vente dont l'inscription remonte à 2013 dans les communes de Jijel, Taher, El Aouana et El Milia dont les travaux de leur réalisation accusent un énorme retard. il convient de souligner également que les travaux de réalisation du programme de 3 500 logements location-vente inscrit l'an dernier n'ont pas encore été lancés. Une situation qui traduit clairement l'incapacité des services de l'AADL à s'acquitter de leur mission, à savoir réaliser des logements au profit de ses souscripteurs qui ne savent pas à quel saint se vouer face à l'interminable attente. Allant plus loin, certains élus s'interrogent comment va faire l'agence lors des opérations d'attribution quand on sait que le nombre des souscripteurs qui ont déjà payé leur première tranche est de 6 861 alors que le programme inscrit dans le cadre de AADL 2 est de 5 800 logements, ce qui rend le sort de plus de 1 000 souscripteurs incertain. Une situation «inédite» pour une agence qui n'a attribué que 200 logements en 17 ans.Vivement l'AADL. B. M. C.