Dégradation du cadre de vie dans Alger. Normal quand tu passes de la protection du Ouali Sidi Abderrahmane à la gestion du… … Wali Zoukh ! La mise en danger de la stabilité du pays par ceux-là mêmes qui nous avertissent tous les jours sur les dangers à mettre… en danger la stabilité du pays. Un comble ! Cette histoire d'APN trouvera son épilogue. Forcément ! Comme toutes les histoires en Principauté. Mais diable comme maintenant, en l'état, en l'état de l'Etat, elle me fait terriblement penser à un fromage. Le gruyère. Des trous. Toujours des trous. Des p'tits trous. De grands trous. Des trous de partout, pour mal paraphraser Gainsbourg et son «Poinçonneur des Lilas». Comment ne pas se demander sincèrement qui aujourd'hui met en danger la stabilité de la Dézédie ? Qui ? Sinon, cette chorale polyphonique où les rangées de voix discordantes se tirent la gueule, en attendant peut-être de passer à l'autre phase du tir. L'affaire Bouhadja, puisqu'il faut ainsi se résigner à l'appeler, laissera des traces. De par la nature et la composition de la discordance. D'habitude, l'arbitre siffle, validant ou invalidant un but, ordonne que la partie reprenne et hop ! Tout le monde reprend le match. Le match miraculeusement redevenu amical. Mais là ? La qualité de ceux qui veulent dégommer Bouhadja et la qualité de ceux, en face, qui lui apportent leur soutien est quasiment la même, le pedigree provient du même «caveau familial» ! De la même maison. Certes grande maison avec des soubassements, des alcôves et des portes dérobées, mais maison unique, jusqu'à preuve du contraire. Et justement, la preuve d'une seule et même Grand-Maison, éditrice des ordres, indicatrice du sens des vents, cette preuve tarde à venir, à se manifester. Comme si, dans les couloirs du manoir, circulaient plus de fantômes que d'êtres encore en activité terrestre. Au-delà de ces «faits hantés», ce qui m'enrage, c'est que dans la foulée, alors que les réponses locales aux propos de Bajolet, l'ancien ambassadeur de France en Dézédie, avaient été globalement, dans l'ensemble, à la hauteur, rapides, cinglantes et surtout ne provenant pas toutes de l'usine officielle à réponses, voilà que le feuilleton Bouhadja redonne du tonus à l'«acte isolé» de cet ambassadeur à la gorge aussi profonde que son amour pour le cheval barbe. Nous l'avons nous-mêmes, à partir d'ici, gratuitement remis en… selle ! C'est franchement pas malin, Yal'Khawa ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.