La situation du club de handball du MC Oran, relégué en Division nationale à l'issue de l'exercice passé, se complique davantage après que le président Tayeb Mahiaoui a décidé de monter une nouvelle équipe alors que celle de la saison précédente a entamé lundi ses préparatifs pour la compétition officielle. Du coup, le MCO se retrouve avec deux équipes, mais pour l'heure, son dossier d'engagement auprès de la Fédération algérienne de la discipline (FAHB) n'a pas été encore déposé, et ce, avant deux semaines du coup d'envoi du championnat. «Notre équipe de l'exercice passé a débuté lundi ses préparatifs pour le championnat sous la houlette de son entraîneur habituel, Mustapha Doballah, mais voilà qu'on apprend que le président Mahiaoui, avec qui le contact est coupé depuis plusieurs mois, est en train de monter une autre équipe qu'il a confiée à Mekki Bouderbal», a indiqué à l'APS Nacereddine Bensedjrari, le manager général de l'équipe de handball du club de la capitale de l'Ouest du pays. Le MCO a passé une saison très délicate, marquée par des grèves à répétition de ses joueurs pour revendiquer la régularisation de leur situation financière. L'équipe, jadis fierté de la petite balle oranaise et nationale, a fini par rétrograder en Division nationale. L'ambiguïté s'est, du coup, installée dans la maison de la section handball, la seule que compte désormais le club sportif amateur (CSA) après le transfert de la section football vers le nouveau club professionnel en 2010. «Tout le monde dans le club réclame l'organisation d'une assemblée générale pour débattre de la situation du MCO et essayer de lui trouver des solutions radicales, mais en raison de l'absence prolongée du président Mahiaoui, cette assemblée n'a pas eu lieu depuis déjà deux années», a encore déploré Bensedjrari, ancien joueur de la légendaire sélection algérienne des années 1980 et 1990. Des membres de l'assemblée générale avaient récemment sollicité l'intervention de la Direction locale de la jeunesse et des sports (DJS) qui a promis, par le biais de son premier responsable Badreddine Gharbi, dans une déclaration à l'APS, d'y remédier en organisant une assemblée générale avant le 30 septembre. «Cependant, ce délai est passé sans pour autant que le rendezvous tant attendu n'ait lieu, alors que la situation du club va de mal en pis», a regretté Bensedjrari.