Le sélectionneur français de l'équipe togolaise, Claude Le Roy, a relevé la nécessité de remporter la confrontation face à l'Algérie programmée le 18 novembre prochain à Lomé, estimant que le Togo était revenu de loin dans les qualifications de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2019. «Ce sera un match compliqué. Mes deux meilleurs défenseurs centraux, Hakim (Ouro-Sama) et Djene (Dakonam), sont suspendus, il va falloir être créatif. Je sais que les Algériens ne sont pas contents de jouer sur cette pelouse dangereuse et ils ont raison : si on tacle, on peut s'arracher la peau. C'est ce qui est d'ailleurs arrivé à un de mes joueurs. Ce n'est pas très compliqué, il va falloir gagner ce match. On revient de très loin et si on gagne, on repasse devant l'Algérie. Il y a des joueurs de talent au Togo et on peut leur poser de grands problèmes, comme eux peuvent nous en poser aussi. Ce sera un super match mais il ne faut pas oublier que ça reste que du football», a affirmé le coach des Eperviers dans un entretien au site sportif Actufoot. Au terme de la 4e journée, l'Algérie et le Bénin se partagent le fauteuil de leader du groupe D avec 7 points chacun, devant le Togo (5 points), alors que la Gambie ferme la marche avec 2 points. Le sélectionneur du Togo est revenu sur le cas du son capitaine et joueur vedette Emmanuel Adebayor qui a décidé de boycotter son équipe, refusant d'évoluer sur la pelouse détériorée du stade de Lomé «Il n'y a pas de dossier Adebayor !. Il ne jouait pas mais il était là avec nous. C'est quelqu'un qui a des grands segments et qui a du mal avec la pelouse de Lomé. On verra pour l'Algérie mais il est trop handicapé par cette surface qui est une tôle ondulée abominable. On a un terrain qui est en travaux et qu'on ne peut plus utiliser et un autre qui est catastrophique, c'est une honte. Avec ses grands compas, quand il s'entraîne dessus, il a des tendinites, des problèmes articulaires. Il a 35 ans, il n'est plus très jeune. Ce genre de terrain le bousille complètement au niveau physique. On ne peut pas imposer à un joueur de jouer, surtout qu'il était trop handicapé. Tant que la CAF et la Fifa toléreront qu'on joue sur des champs de patates, il ne faudra pas s'étonner que l'Afrique ait du mal footballistiquement parlant. Malheureusement, on s'occupe plus des fauteuils présidentiels dans les loges que des pelouses», a-t-il regretté. Dans l'autre match de la 5e journée, la Gambie accueillera à Banjul le Bénin le 17 novembre. La 6e et dernière journée des qualifications se jouera en mars 2019. Les deux premiers du groupe se qualifient pour la phase finale de la CAN-2019.