Le président de la JS Kabylie, Chérif Mellal, qui reproche au président de la ligue de football professionnel (LFP) d'avoir décalé de 24 heures, soit pour mardi 6 novembre, la rencontre USMA-JSK, initialement programmée pour aujourd'hui lundi 5, refuse de se plier à la nouvelle programmation. «Si on ne joue pas lundi, on boycottera le match. J'ai déjà fait part de ma décision de boycotter cette rencontre si elle est maintenue pour ce mardi et je campe toujours sur mes positions. C'est une décision mûrement réfléchie et il est hors de question que je fasse machine arrière», a lancé Mellal. Mellal, qui rejette les arguments présentés par le président de la LFP, affirme avoir demandé à son entraîneur de préparer l'équipe pour lundi. «On ne change pas la programmation comme ça. On a dit à l'entraîneur de préparer l'équipe pour ce lundi. Maintenant si la LFP programme le match pour ce mardi, on sera obligé de le boycotter», menace-t-il. «On a saisi la commission de l'éthique, la FAF et le MJS. On n'a rien reçu pour le moment, mais on espère que ces instances vont intervenir, car il est hors de question qu'on joue mardi. On s'est préparés pour jouer lundi et si le match est maintenu pour mardi, on le boycottera», a indiqué pour sa part Nassim Benabderrahmane, directeur de la SSPA/JSK. Et pour tenter de désamorcer la situation, le ministre de la Jeunesse et des sports, Mohamed Hattab, a appelé à la sagesse. «Je ne comprends pas pourquoi on se met à tirer sur n'importe quoi et n'importe qui. Cela n'a aucune utilité, bien au contraire. Cela est nuisible pour le football algérien (…) Nous devons faire preuve de sagesse et de calme. Chacun est responsable de ses déclarations. Il doit y avoir des arguments, chacun cherche à créer le buzz par presse interposée, ce qui risque de provoquer une spirale sans fin». En tous cas, Mellal, qui campe sur sa position, a appelé à une réunion de concertation des présidents des clubs, hier dimanche à l'hôtel l'Hirondelle de Bordj El-Kiffan, pour dénoncer la programmation de la LFP et débattre de la destitution du président Abdelkrim Medaouar.