Le nombre des entraîneurs étrangers exerçant en Ligue 1 de football a fortement baissé, passant de dix coachs à quatre, au lendemain du limogeage lundi de l'Espagnol Josep-Maria Noguès de la barre technique du CABB Arréridj, après la défaite concédée à domicile face à l'ES Sétif (1-2) en ouverture de la 13e journée de championnat. Avant lui, cinq entraîneurs étrangers sont passés à la trappe, limogés ou poussés à la démission : Bernard Casoni (MC Alger), Alain Michel (MO Béjaïa), Moez Bouakaz (USM Bel-Abbès), Hamadi Edhou (DRB Tadjenant) et Badou Zaki (MC Oran). Quatre techniciens étrangers ont préservé leur poste depuis le début de l'exercice, en l'occurrence Thierry Froger (USM Alger), Franck Dumas (JS Kabylie), Rachid Taoussi (ES Sétif) et Francisco Chalo (Paradou AC). Conséquences : le nombre des entraîneurs locaux a fortement augmenté puisque les clubs concernés ont fait appel à des techniciens algériens pour remplacer les partants. Il s'agit d'Adel Amrouche (MCA), Kheïreddine Madoui (MOB), Youcef Bouzidi (USMBA), Lyamine Bougherara (DRBT) et Omar Belatoui (MCO). Les dirigeants du CABBA ont entamé des négociations avec Dziri Billel, démissionnaire samedi de son poste au NA Hussein-Dey, pour remplacer Noguès qui avait dirigé la barre technique du Paradou AC pendant deux saisons (2016-2018).