Depuis le mois d'octobre 2017, l'association Aspein, entrepreneuriat et innovation, a proposé un accompagnement gratuit au profit de 20 petites et très petites entreprises de la région d'Oran, afin de renforcer leurs capacités et la construction d'une parole commune. Sur lesdites entreprises, cinq se sont distinguées et jouissent depuis peu d'un encadrement pour une perspective de progression rapide, nous confie M. Hassan Rachedi, président de l'association. Amel Bentolba - Oran (Le Soir) - Hier, s'est tenue une journée d'étude et d'information sur le financement de la croissance des PME au niveau de la Chambre de commerce d'Oran. L'occasion, nous dira M. Rachedi, de rappeler le rôle de l'association qui travaille sur l'entrepreneuriat mais particulièrement sur la croissance des microentreprises qui se sont créées et qui ont des difficultés de développement. « On essaye de les aider à préciser leur business modèle, à les accompagner pour qu'elles puissent croître». Dans ce cadre-là, Aspein a monté un projet sous tutelle du ministère de l'Environnement et des Energies renouvelables, avec le soutien de la coopération technique belge Enabel. Ce projet s'intitule «incubation/accélération de vingt très petites entreprises intervenant dans la valorisation des déchets, des énergies renouvelables et de l'écoconstruction.» Les vingt entreprises ont suivi durant six mois un travail de formation qui entre dans l'étape dite incubation. «Il y a eu plusieurs ateliers autour du business modèle, la construction d'un projet industriel. Un autre atelier leur a été dispensé intitulé comment réinventer mon bizness modèle, la construction de réseaux et la construction d'une parole commune». Car, il fallait arriver à s'entendre sur les diagnostics, afin que leurs discours soient élaborés pour se faire comprendre des autorités, précise notre interlocuteur. Seconde étape de ce projet, sur les 20 entreprises, cinq se sont donc distinguées, affichant une volonté de parfaire leur savoir-faire entrepreneurial et ont donc bénéficié de l'étape dite croissance rapide. «L'idée du projet est celle de montrer que ces jeunes entreprises TPE (très petites entreprises) si elles sont bien accompagnées et si on sait les former, elles peuvent croître, devenir importantes et assurer la pérennité. Et arriver à un diagnostic stratégique, à commencer par connaître par cœur son métier et leurs potentialités et arriver à un plan d'action rapide». Pour M. Rachedi, son association part de l'idée que ces TPE créées dans le cadre des dispositifs Ansej, Cnac etc., ont bénéficié du support de l'Etat, « on n'a pas le droit de les laisser livrées à elles-mêmes jusqu'à ce qu'elles disparaissent». Reste une étape celle des ressources d'où la tenue hier d'un atelier sur le financement de la croissance, avec la participation de la Sofinance, la Finalep et le Fgar. L'objectif étant d'apporter des éclaircissements sur le fonctionnement des fonds d'investissement de wilaya, comme levier de financement. A. B.