La Commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) a fini par reconnaître son incompétence dans la gestion du dossier de l'USM Annaba relatif aux joueurs impayés, et du coup, l'affaire est confiée à la Commission nationale des résolutions des litiges (CNRL) au niveau de la Fédération algérienne de football (FAF). Et c'est suite à une circulaire de la FIFA, qui date du 9 mai 2018, qui stipule que «toute décision financière ou non financière, prononcée à l'encontre d'un club par un tribunal arbitral au sein de l'association concernée ou par une chambre nationale de résolution des litiges CNRL dument reconnus par la FIFA doit être exécutée par l'association de l'organe qui a prononcé la décision». Et il a fallu attendre 7 mois pour que la LFP reconnaisse que le traitement de cette affaire, et des autres affaires similaires, est du ressort des organes juridictionnels qui ont le pouvoir de trancher, comme la CNLR, et non la CD. C'est dire que la FAF et la LFP ont transgressé la nouvelle réglementation en sanctionnant déjà trois clubs, à savoir le CR Belouizdad, l'USM El-Harrach et le RC Kouba pour les mêmes motifs, les dettes envers les joueurs ; trois clubs sanctionnés finalement «illégalement» en refusant de leur délivrer de nouvelles licences. Pour rappel, cette affaire des joueurs impayés de l'USM Annaba, dettes envers 10 anciens joueurs d'un montant de près de 100 millions de DA (9,6 milliards), a fait couler beaucoup d'encre. Ah. A.