Le système des Nations- Unies a réaffirmé lundi son intention d'accompagner le gouvernement burkinabé dans la prise en charge des rescapés des affrontements survenus dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2019 à Yirgou, dans le centrenord du pays, qui ont fait 47 morts, a annoncé le ministère en charge de l'Action sociale. La ministre burkinabè de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, Marie Laurence Ilboudo Marchal, qui a reçu en audience Metsi Makhetha, coordonnatrice du système des Nations- Unies, représentante résidente du Pnud au Burkina Faso, a indiqué dans un communiqué que «les échanges ont essentiellement porté sur la gestion du conflit intercommunautaire survenu à Yirgou dans la commune rurale de Barsalgho (région du Centre-Nord)». Pour la ministre en charge de la Solidarité nationale, l'accompagnement du système des Nations-Unies serait d'un «grand apport» dans la gestion efficace et efficiente de ce conflit qui a fait 47 morts dans la localité et plusieurs déplacés, actuellement installés sur le site d'accueil d'urgence de Barsalogho, poursuit le communiqué. «Consternée par ce drame, Madame Metsi Makhetha a, au nom du système des Nations-Unies, présenté ses sincères condoléances au peuple burkinabé et a tenu à rassurer le gouvernent de son accompagnement pour le retour de la paix et le soutien des victimes et déplacés», ajoute le communiqué. Dans la nuit du 31 décembre 2018 au 1er janvier 2019, au village de Yirgou-Foulbé, des terroristes ont tué sept personnes dont le chef dudit village, avant de prendre la fuite. La poursuite des terroristes par les populations a eu pour corollaire des exactions et des pertes en vies humaines au sein de la communauté dans différentes localités de cette région et a fait environ 47 morts, selon les sources officielles.
