Selon les indications des riverains et des services de la Protection civile, sept personnes sont décédées dont deux d'une même famille dans un choc frontal entre deux autobus. Comment est survenu cet effroyable accident ? Selon un résidant de l'agglomération de Bou Rouis, non loin de la caserne dite Tamlat, située à égale distance de la ville de Sidi-Amar et de Hadjout, soit un éloignement de 15 kilomètres, entre chaque localité, un microbus transportant dix personnes et se dirigeant vers la ville de Hadjout a surgi d'un dangereux virage en se déportant violemment sur l'extrême gauche de la voie publique. Alourdi par le poids des voyageurs, il s'en alla frapper de plein fouet un autocar de 45 places dédié au transport estudiantin de l'Université de Tipasa. Toujours selon le témoignage d'un résidant de l'agglomération de Bou Rouis, l'autobus du Cous de l'Université de Tipasa était vide et se dirigeait vers l'ouest en direction des villes de Menaceur, Sidi-Amar et de Cherchell. Le choc frontal des deux mastodontes qui roulaient à vive allure fut inévitable. De l'amas de ferraille, les pompiers retirèrent 7 corps méconnaissables, ainsi qu'une personne blessée gravement. Les 7 victimes ont été dirigées vers la morgue de Hadjout. Voilà donc plusieurs familles endeuillées par ces tragiques disparitions mais aussi certainement par le mauvais état de la route rendue glissante par les dernières pluies, mais aussi par plusieurs facteurs, notamment l'inadéquation de certains petits bus transportant des voyageurs et la vitesse d'autres bus de gros gabarit circulant sur des voies qui nécessitent une limitation de vitesse à moins de 80 km/h en période de pluie, comme le prévoit le code de la route. Houari Larbi