La 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) a débuté, samedi, dans la capitale burkinabé, Ouagadougou, avec comme participants l'Algérie qui y prend part avec le film de long métrage Ila Akhir Ezzaman (jusqu'à la fin des temps), de Yasmine Chouikh, ont annoncé les organisateurs de cette manifestation culturelle. Réalisé par Yasmine Chouikh, le film sera en lice pour remporter le prix l'Etalon d'or de Yennenga, dans la catégorie long métrage — compétition officielle du festival, avec 19 autres œuvres cinématographiques en provenance de 16 pays, dont l'œuvre intitulée «Rafiki» du Kényan Wanuri Kahui, l'œuvre Kama de l'égyptien Khaled Youssef, le film Fatwa du réalisateur tunisien Mahmoud Ben mahmoud, Keteke du réalisateur ghanéen Peter Sedufia, ainsi que le film Hakilitan du Burkinabé Issakia Konate. Sorti en 2017, Jusqu'à la fin des temps, premier long métrage de Chouikh, aborde, durant 94 minutes, l'histoire de Ali, un fossoyeur septuagénaire tombé amoureux de Djoher, une veuve sexagénaire qui prépare, de son vivant, ses funérailles. Ce long métrage a raflé plusieurs prix, dont le Annab d'or au 3e Festival de Annaba du film méditerranéen, le Khindjar d'or, grand prix au 10e Festival international de Mascate, ainsi que le Whir d'or, grand prix du 11e Festival international d'Oran du film arabe (Fiofa). La 26e édition de Fespaco, dont les activités s'étaleront jusqu'au 2 mars prochain, célèbre le 50e anniversaire de la création du festival (1969-2019) sous le slogan «Mémoires et avenir des cinémas africains» et accueillera, comme invité d'honneur, le Rwanda. La 25e édition du festival, rappelle-t-on, a vu la distinction de deux œuvres cinématographiques algériennes, Le Puits de Lotfi Bouchouchi et Bons baisers de Moruroa de Larbi Benchiha. Selon les organisateurs de ce rendez-vous biennal, le Fespaco vise à contribuer à la promotion du cinéma africain, à travers les échanges entre professionnels du cinéma et de l'audiovisuel.