En dépit des efforts fournis par l'Etat pour promouvoir les différentes formules d'habitat, le logement promotionnel aidé (LPA) est devenu dans la wilaya de Mostaganem une spéculation avec de sombres pratiques et pourtant ce ne sont pas les lois qui manquent pour permettre à tous les souscripteurs de bénéficier de logements décents. Alors pourquoi un tel échec sur le terrain ? Et pour cause, le cas des bénéficiaires des logements de la cité des 135 logements à Kharouba ne comprennent pas, à ce jour, que le logement ne soit toujours pas livré conformément aux clauses du contrat. Le retard est dû en partie à une mauvaise gestion du maître de l'œuvre concernant l'avancement des travaux avec les différents artisans et il n'y a pas de motif sérieux concernant ce retard de livraison avec la remise des clefs prévue le mois de décembre dernier. Ces souscripteurs dénoncent aussi une main-mise de leur promoteur immobilier qui souffle le chaud et le froid puisqu'il s'est permis d'amortir le prix des matériaux de construction et de main-d'œuvre en majorant le prix du logement avec une rallonge de 350 000,00 DA pour chaque bénéficiaire contre la remise d'un reçu qui n'a aucune valeur juridique. Sur le contrat de vente il n'est mentionné aucune indemnité complémentaire pour un retard de livraison. Donc, selon son bon vouloir, le promoteur triche pour amasser des sommes faramineuses. En outre, il menace les souscripteurs de ne pas leur délivrer l'acte d'acquisition s'ils refusent de payer rubis sur l'ongle la somme demandée. Pour gagner du temps, le mois de janvier dernier, le promoteur a invité les bénéficiaires à visiter leurs logements (non achevés) et plusieurs d'entre eux ont exprimé leur déception par rapport à la mauvaise qualité des matériaux utilisés. Certains ont exigé le remboursement des 350 000,00 DA que le promoteur a encaissé pour justifier la hausse du prix du logement. Les acquéreurs se retrouvent donc menés en bateau et traînés en long et en large par ce promoteur malhonnête qui, en l'absence de contrôle de l'administration, va en contresens des lois en vigueur. Les acquéreurs sollicitent l'intervention du wali et l'ouverture d'une enquête par les services concernés pour mettre fin à leur calvaire. Arrestation d'une femme en possession de psychotropes La police judiciaire a arrêté au courant de la journée du 28 février sur la base d'informations bien précises une ressortissante algérienne dès son retour de France pour son implication présumée dans une affaire de trafic de psychotropes. La présumée suspecte est âgée de 36 ans, elle a été interpellée par les éléments de la BMPJ alors qu'elle était à bord d'un taxi sur la route menant vers l'est de la wilaya indique le communiqué de la Sûreté de wilaya. Après avoir fouillé la suspecte et le véhicule, la femme était en possession d'une quantité de psychotropes estimée à 347 comprimés et des capsules de marque Tramadol et Prégabaline. A cet égard, le service de la police judiciaire a ouvert une enquête judiciaire à l'encontre de cette femme sans antécédents judiciaires. Présentée en comparution directe, la présumée coupable a écopé d'une peine d'un an de prison assortie d'une amende de 100 000, 00 da. Dans le même contexte, indique la même source, un dealer de 22 ans qui commercialisait des stupéfiants dans la forêt de Mazagran a été arrêté en possession de 20 grammes de kif traité et de 19 comprimés psychotropes. Il a été présenté en comparution immédiate et condamné à 7 ans de prison ferme assortie d'une amende de 500 000,00 da tandis que son acolyte de 31 ans qui demeure en fuite a été condamné par contumace à 10 ans de prison ferme assortie d'une amende de 500 000,00 da. A. Bensadok