Rien ne va plus à Béjaïa et principalement sur sa côte-Ouest et ce, depuis l'avènement du mouvement Hirak . Des dizaines de personnes, en effet, se sont ruées sur le foncier public pour en faire un business hors pair, défrayant toute logique. Des appels de détresse ont été ,à maintes fois, lancés par des associations locales de défense de l'environnement , des élus et des riverains par le biais du site «Béjaïa sois l'observateur» sur la nature et l'existence de ce fléau, vainement. Aucune mesure n'a été prise dans le sens de mettre le holà sur la triste réalité d'un foncier à la fois dévoré, défiguré et puis mis en vente illégalement. Le culot de certains nouveaux propriétaires dépasse parfois l'entendement, des assiettes de terrain ,situées à quelques pas de la mer ,sont vendues sur les réseaux sociaux à des prix dérisoires. Devant cette implacable situation , ce sont des citoyens des localités visées par le phénomène qui sont passés à l'action devant l'immobilité des pouvoirs publics, hier, en procédant à la fermeture de la RN 24, menant de Béjaïa à Azeffoun et à organiser un long sit-in pour dénoncer ce qui se trame sur la côte-Ouest du chef-lieu de la wilaya. «C'est ahurissant et, croyez-nous, c'est un véritable massacre qui se produit à Boulimat, Saket et sur tout le périmètre de la côte. Des hectares de terrains forestiers et propriétés des Domaines maritimes sont squattés quotidiennement et vendus pour ensuite y ériger des baraques et des bungalows. Aucune autorité de l'Etat n'est venue, ne serait-ce que pour avertir ces gens. Force est de constater que la complicité de certaines parties dans ce trafic du foncier est quasiment avérée. Nous sommes déterminés à défendre notre région contre ces malhonnêtes qui profitent d'une situation que tout le monde connaît. Le Hirak est là non pas pour squatter mais plutôt pour remettre le pays dans le droit chemin», dira un citoyen lors de ce rassemblement de protestation. Kamel Gaci
3 dangeureux malfaiteurs sous les verrous Les éléments de la police judiciaire de la Sûreté urbaine du 1er arrondissement du chef-lieu de wilaya de Béjaïa ont mis la main, en fin de la semaine écoulée, sur un dangeureux groupe de malfaiteurs spécialisé dans la menace, le vol et agressions à l'arme blanche au niveau du quartier El Qods, à proximité de la station des bus de voyageurs de la ville de Béjaïa. Composé de trois individus, le groupe de malfaiteurs guettait ses victimes isolées de passage dans ledit quartier à la tombée de la nuit pour les agresser à l'arme blanche et les dépouiller de leur argent et autres objets de valeur en leur possession, selon un communique de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya. Les trois malfrats, répondant aux initiales de T. S., 22 ans, A. F., 23 ans et M. F., 36 ans, sont des repris de justice, précise le communique de la police. Présentés devant le parquet de Béjaïa, sous le chef d'inculpation de «constitution d'association de malfaiteurs, menace, vol avec agression à l'arme blanche» les trois mis en cause ont été condamnés à une peine de deux années de prison ferme assortie d'une amende de 100 000 dinars et l'indemnisation de toutes leurs victimes. A. K.