Trois passeurs, âgés de 31 à 36 ans, ont été interpellés par les éléments de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya de Béjaïa, la semaine dernière, selon un communiqué de l'institution. A. S., âgé de 31 ans et natif de Béjaïa, a été le premier à être mis hors d'état de nuire, après une série d'informations recueillies par les forces de l'ordre à son encontre pour recrutement de jeunes désespérés pour l'émigration clandestine et ce, à partir de la ville d'Oran vers les côtes espagnoles. La dernière opération du réseau en question, selon les aveux de A. S., remonte au mois de décembre dernier, où une embarcation de pas moins de 20 jeunes, tous originaires de la wilaya de Béjaïa, ont tenté de rejoindre l'Espagne, avant qu'ils ne soient appréhendés en pleine mer par les gardes-côtes ibériques. Selon la police nationale, chaque candidat à l'émigration devait s'acquitter d'une somme de 30 millions de centimes au groupe de passeurs, composé de trois personnes. Les deux complices de A. S., originaires d'Oran, ont été, à leur tour, interpellés dans la capitale de l'Ouest, avant qu'ils ne soient présentés devant les magistrats instructeurs de la ville de Béjaïa, qui ont aussitôt inculpé les trois prévenus. Ces derniers ont, ensuite, été incarcérés à la maison d'arrêt du chef-lieu, en attendant leur convocation devant le tribunal correctionnel. Kamel Gaci 110 kg de résine de cannabis largués au large de la plage de Boulimat Au moment même où les commandos de l'armée nationale stationnés sur la façade maritime de Skikda récupèrent onze sacs à dos bourrés de cocaïne d'une quantité de 300 kg, les gardes-côtes de la marine nationale de Béjaïa ont à leur tour, sur informations, procédé vendredi dernier à la découverte d'une autre cargaison de drogues, flottant sur les rives de la méditerranée tout près de la plage de Boulimat. Nous avons appris que pas moins de 110 kg de kif traité, sous forme de tablettes, ont été saisis lors de cette opération par les militaires. La marchandise larguée à cet endroit précis, selon les informations, aurait été forcée pour les trafiquants, d'abord par l'état très houleux de la mer, et ensuite, par la présence des éléments des gardes-côtes sur le long du périmètre avoisinant le chef- lieu de Béjaïa. Une enquête est ouverte par les services de sécurité dans l'objectif de récupérer un maximum de renseignements aux fins d'élucider cette affaire. K. G.