La douloureuse disparition de Fouad Boughanem, directeur de publication du Soir d'Algérie, continue de susciter beaucoup de réactions. Les messages de condoléances continuaient hier de parvenir à la rédaction. Ils émanent des hommes politiques, des acteurs de la vie culturelle et de syndicalistes qui apportent tous leur soutien à sa famille mais également à sa seconde famille, celle du Soir d'Algérie. Dans un message adressé à la famille du défunt, Abdelkader Bensalah écrit que «la famille médiatique, la presse et tous les lecteurs algériens viennent de perdre une figure médiatique d'exception et une plume nationale authentique, le défunt Fouad Boughanem, que Dieu, Tout-Puissant, l'accueille dans Son Vaste Paradis parmi les pieux en ces jours sacrés», ajoutant : «Je tiens en cette triste occasion à exprimer à la famille et aux proches du défunt mes sincères condoléances ainsi que mes profonds sentiments de compassion à ses collègues et à ses lecteurs, priant Dieu de les armer de patience et d'accueillir le défunt dans son vaste paradis.» Pour sa part, le Premier ministre a, dans son message, noté : «J'ai appris avec une profonde affliction la nouvelle du décès du regretté Fouad Boughanem, qu'Allah ait son âme. Suite à cette douloureuse perte, je ne peux, en témoignage de ma compassion, que vous réitérer ma sympathie bien attristée devant le deuil qui vous frappe, et de vous présenter mes condoléances les plus sincères priant Le Tout-Puissant de lui accorder miséricorde et clémence, de l'accueillir en Son Vaste Paradis et d'assister les siens.» C'est un émouvant texte que publie, pour sa part, Noureddine Boukrouh. Il écrit «Son personnage tel qu'il m'est apparu quand je l'ai rencontré en aparté pour la première fois en 2011 est celui d'un homme sérieux, mesuré, le verbe rare mais la maîtrise sûre. Il avait fait de son journal un espace de débats d'idées et ouvert ses pages à des polémiques mémorables. Sa bonhomie, son intégrité, sa tolérance, son acceptation des idées des autres y aidaient naturellement, et, à un moment, il n'y avait plus que lui sur la place pour accueillir la confrontation féconde. Repose en paix brave homme, j'ai vu et lu depuis hier avec satisfaction que je ne serai pas seul à te témoigner reconnaissance et gratitude pour tes qualités humaines et intellectuelles.Tu n'as pas été ‘‘un hôte obscur sur la terre ténébreuse'' (Goethe), tu as laissé une lumière qui te survivra longtemps. Pour ne parler que de ce que tu as fait pour moi, chaque visiteur qui consulte ma page Facebook et tombe sur un article de ton temps et de ton journal sait que c'est grâce à toi. Merci pour ce lecteur et pour moi.» Le monde syndical, également ému par cette tragique, a réagi. C'est ainsi que le président du SNPSSP a, dans un message écrit : «Nous avons appris avec une profonde tristesse le décès de Fouad Boughanem , directeur du quotidien national Le Soir d'Algérie. L'Algérie perd en lui un digne représentant de la presse écrite dont nous avons eu à apprécier le haut sens du professionnalisme aussi bien que les qualités humaines. En mon nom, au nom du bureau exécutif national et du conseil national du syndicat et de tous nos adhérents, nous présentons en cette douloureuse circonstance à sa famille, ses proches et ses collègues nos condoléances les plus attristées, et prions Dieu Tout-Puissant de l'accueillir en Son Vaste Paradis.» L'UGTA a, par le biais de son secrétaire général, tenu à présenter ses condoléances à la famille dans un message transmis au journal. Les ministres de la Jeunesse et des Sports, de l'Intérieur et des Collectivités locales et celui du Travail et de la Sécurité sociale ont également adressé leurs condoléances à la famille. Idem pour la Direction générale de la Sûreté nationale, pour le directeur général du Ceneaped, le wali de Sétif, le directeur de la Société d'impression d'Alger et de l'Est, le directeur de la CNMA, la directrice de la maison de la Culture de Tizi Ouzou, de celle de la Radio nationale, Zineddine Sekfali et le P-dg du groupe Condor qui ont tenu à apporter leur soutien à sa famille et au personnel du quotidien en deuil. Nawal Imès