«J'écris ton nom», un spectacle chorégraphique, une fusion entre la danse, la musique et la poésie, a été présenté jeudi soir à Alger par la troupe Antonna devant un public nombreux de passionnés de la danse contemporaine. Accueilli au Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi (TNA), le spectacle repose sur un texte du poète français Jacques Prévert, interprété par deux membres — dont une voix masculine — de la troupe qui compte quatre danseuses. Durant 50 minutes, les chorégraphes, formés par la chorégraphe Samer Bendaoud, ont fait montre de leur talent en exécutant plusieurs tableaux reflétant la détermination de «se libérer des sentiments refoulés». Produit et mis en scène par Samer Bendaoud, le spectacle a mobilisé les efforts de la chorégraphe qui, dit-elle, a consacré «plusieurs semaines de répétitions» dans les locaux qui lui ont été prêtés par des bénévoles. «Le spectacle traite d'une thématique essentielle, celle de la liberté de la femme et ses droits», a souligné la chorégraphe à l'issue du spectacle. Pour elle, «la danse n'est pas seulement un mouvement du corps, mais plutôt une expression de ce qu'on raconte intérieurement». Accompagnés d'un habillage musical inspiré de plusieurs compositeurs de renom à l'image du Français Maurice Ravel et l'égyptien Riadh Mohamed Sombati, les danseurs ont accordé leurs mouvements aux sonorités soigneusement choisies et à un éclairage clair-obscur. Passionnée par la danse depuis son jeune âge, Samer Bendaoud enseigne cet art depuis plusieurs années au sein d'Antonna, une formation qui réunit des danseuses de différents genres comme le jazz, le hip-hop et la musique classique.