Sur les 41 plages de la wilaya de Tipasa autorisées à la baignade, il a été enregistré 114 815 estivants avant le Ramadhan, indique un communiqué de la Protection civile. Les éléments de ce corps sont intervenus 230 fois, où 136 nageurs ont été sauvés de la noyade et 94 personnes ont été blessées dont 80 d'entre elles furent soignées sur place et 14 évacuées vers des structures hospitalières locales. S'agissant de la période précitée, le communiqué des pompiers évoque les statistiques des accidents de la circulation où il est fait état de 93 interventions avec 98 blessés et 3 décès. Quant aux incendies agricoles, il a été enregistré 20 cas d'interventions . Concernant les feux de forêt, il est noté 8 foyers, dont des pins d'Alep (1,14 hectare) 3 foyers d'incendie de maquis (0,16 hectare) et 6 foyers d'incendies agricoles dont de l'avoine, 260 bottes de foin et 40 arbustes fruitiers. Ainsi, en matière de préparatifs de la saison estivale à Tipasa, ce fut la Protection civile qui s'attache à programmer d'importants moyens humains et matériels afin de mettre en place le traditionnel dispositif allant le long du périmètre côtier de la wilaya. Il est à noter que l'ouverture de la concession des plages lancée prématurément dès l'ouverture de la saison estivale, semble attirer de potentiels investisseurs de circonstance, sans réponse officielle aux avis d'adjudication, à l'exemple de Bordj el Ghoula à Cherchell. Rappelons pour l'histoire que les mairies coloniales et post-coloniales s'attachaient à parer luxueusement les plages cherchelloises ainsi que leurs accès dotés de l'éclairage et de la sécurité requises. Aujourd'hui, ce sont les parkings clandestins qui sont prioritaires, et qui foisonnent, avec souvent un accueil violent et des taxes sonnantes et trébuchantes. Les estivants, quant à eux, déplorent l'absence de douches et de toilettes au niveau des plages. Force est aujourd'hui de constater au niveau de ces communes côtières qu'aucune esthétique, ni propreté ne décore les belles plages de «Mer et Soleil», de Bou Ismaïl, de Messelmoun, de Gouraya et de Damous où les rejets d'eaux usées sont le florilège permanent, où les maladies à transmission hydrique prévalent en cette période caniculaire. Restent les imposants édifices touristiques d'Etat à l'image de «la Corne d'or», de «Matares» et du «CET» de Tipasa, qui faisaient la fierté de l'EGT Tipasa, qui viennent de bénéficier d'une assistance financière de l'Etat pour rendre ces complexes touristiques accueillants, performants et d'envergure internationale, malgré les aléas connus par ces structures dans un passé récent dus notamment à une conjoncture économique grave. En cette période estivale, la circulation routière dans le chef-lieu de wilaya de Tipasa et dans les autres villes touristiques de Cherchell, de Gouraya, de Bou Ismaïl, de Douaouda et de Damous, est mise à l'index et est devenue aujourd'hui inadéquate selon l'avis de plusieurs citoyens. En effet, selon plusieurs citoyens, les automobilistes et habitants de ces villes se plaignent des bouchons quasi quotidiens et de l'absence de parkings officiels étagés ou sécurisés, il y a là une nécessaire reconfiguration des accès dans plusieurs grandes villes de la wilaya de Tipasa, à l'instar de Cherchell et de Tipasa le chef-lieu de wilaya qui interpelle et s'impose comme une nécessité quasi absolue. Aussi, selon ces résidents, les plans de circulation de la ville de Cherchell en particulier et dans une moindre mesure ceux de la ville de Tipasa, et des villes de Hadjout, de Koléa, et de Bou Ismaïl s'avèrent dépassés et inadéquats. D'après les préoccupations citoyennes, les embouteillages interminables se forment chaque jour à l'approche de la saison estivale comme les années précédentes, notamment à l'entrée, des milliers de véhicules se dirigent vers le cœur de ces villes. Ces situations interpellent absolument. Pour mettre fin à ces situations pénalisantes, et prévoir une fluidité de la circulation au niveau des villes de Tipasa, de Hadjout, de Tipasa et de Cherchell, la Direction du transport et celle des travaux publics a pour l'exemple, procédé à l'ouverture du contournement de la ville de Cherchell et aurait procédé à la réalisation de schémas directeurs concernant de nouveaux plans de circulation au profit des agglomérations des villes précitées . Pour la ville de Cherchell, il semblerait que soient maintenues en filigrane les anciennes voies interdites d'accès vers la ville en provoquant une forme d'asphyxie lors de l'entrée au cœur de cette ville. Il convient de noter à ce sujet que ces plans de circulation qui, accusent beaucoup de retard, ne sont pas encore opérationnels dans leur ensemble. «Pour le moment, les phases de finalisation de ces plans de circulation ont été déjà réalisées, révélera un cadre de la wilaya, en soulignant que l'étude des phases finales de ces plans de circulation sera lancée incessamment. On nous rassure en outre que pour certaines villes , la quasi-totalité de ces études seront opérationnelles dès l'été prochain», précisera une source de l'APC . Quant aux plans de circulation de toutes ces villes de la wilaya de Tipasa, malgré leur révision au cours de l'année 2017, cela ne semble pas régler le problème de la circulation au cœur de ces villes. Les citoyens sont formels à ce sujet «il y a absence de parkings de stationnement». Certains observateurs rappellent que «la wilaya de Tipasa avait prévu, lors d'un Conseil de wilaya, le lancement de la réalisation de plusieurs parkings à étages au niveau des villes de Hadjout, de Cherchell, de Koléa et de Tipasa, en vue de faire face à ce déficit en matière d'espaces de stationnement de véhicules et il a été demandé aux responsables et élus locaux de ces villes de faire des efforts pour permettre la réalisation de ces parkings à étages, une fois les études achevées.» Houari Larbi