STADE Les joueurs de l'équipe nationale ont foulé pour la première fois samedi soir, la pelouse du stade 30-Juin qui abritait hier leur match face au Kenya (21h, heure algérienne). Les coéquipiers de Youcef Belaïli avaient effectué un peu plus tôt dans la journée leur ultime séance d'entraînement d'avant-match à huis clos. OUNAS Blessé lors du stage précompétitif effectué à Doha (Qatar), le milieu offensif de Naples (Serie A italienne) Adam Ounas a tenu à rassurer sur son état physique : «Je me sens beaucoup mieux. J'ai eu une semaine de réathlétisation, ça s'est bien passé. Maintenant je ne ressens plus de douleurs, je me sens à 100%. Nous avons bien travaillé durant la préparation. J'espère qu'on va pouvoir le démontrer face au Kenya et offrir la victoire à tous les Algériens», a affirmé l'ancien Bordelais à la presse au terme de leur reconnaissance de la pelouse.
CLIMAT Il fait chaud au Caire durant la journée avec un mercure qui frôle les 40 degrés, mais le taux d'humidité reste assez modéré (60%). La température chute le soir pour laisser place à un climat plus frais. Les Algériens devaient donc évoluer hier soir dans des conditions de jeu favorables avec l'espoir de réussir leur entrée en lice dans le tournoi.
BILLETERIE Les supporters de l'équipe nationale ont trouvé de grandes difficultés pour se procurer les tickets du match face au Kenya. Les fans des «Verts», venus nombreux au Caire (leur nombre avoisine les 2.000), ont fait toute une gymnastique pour s'offrir le fameux sésame. Le comité d'organisation a mis en vente les billets via une plateforme sur internet : Tazkarti.com. Aucun Egyptien n'a le droit de vendre ou de commercialiser les tickets de la CAN-2019 en dehors de la voie réglementaire, au risque d'être tout simplement condamné par la justice.
BENLAMERI Le défenseur international d'Al-Shabab (Div.1 saoudienne) Djamel-Eddine Benlameri vit ses premiers moments à la CAN, au même titre que huit autres joueurs. «Nous devons absolument réussir ce match face au Kenya, la clé de la victoire est entre nos mains, c'est à nous d'éviter de nous compliquer la situation. En ce qui me concerne, je suis bien évidemment honoré de faire partie de ce groupe», a-t-il indiqué.
MORSI L'Egypte craignait beaucoup sur le plan sécuritaire, après la mort de l'ancien président égyptien Mohamed Morsi, intervenue quelques jours seulement avant le coup d'envoi de la compétition donné vendredi soir au stade international du Caire. Ziad, un chauffeur chez Uber, une application de transport pour particuliers, a apporté son témoignage : «L'Etat craignait le pire après la mort de l'ancien président Morsi. La cérémonie d'ouverture de vendredi s'est déroulée sous un dispositif sécuritaire impressionnant, jamais vu auparavant. L'image de tout un pays pouvait s'écrouler au cas où un incident majeur se serait produit».
PRESSE Contrairement à la précédente édition de la CAN-2017 tenue au Gabon, le rendez-vous égyptien a non seulement attiré les supporters algériens mais aussi la presse nationale venue en nombre, tous supports confondus. Une trentaine de journalistes algériens sont sur place pour couvrir cet événement qui se déroule pour la première fois dans un pays nord-africain depuis l'édition 2006 organisée en... Egypte.