Les Mascaréens sont plus que jamais déterminés à poursuivre leur marche. Il n'y a pas d'autre alternative, disent-ils, pour rompre avec le système. Les slogans habituels ont été repris longuement par les manifestants durant cette 26e marche. La mafia locale est également dénoncée et l'on s'interroge, parmi les manifestants, comment des personnes qui ont sévi dans un passé récent et accumulé des fortunes colossales au niveau local continuent à parader. Les hirakistes profitent de cette journée pour dénoncer, par ailleurs, la situation vécue avec l'amoncellement des ordures ménagères dans plusieurs localités dont le chef-lieu de wilaya ou, encore, la pénurie d'eau chronique. C'est, ainsi, que des citoyens d'autres communes éloignées ont fait leur Hirak à leur façon en fermant, par exemple, la mairie de Zelamta ou en bloquant la circulation sur la RN17 à proximité de Sidi Abdelmoumen. Le tout au cours de la semaine écoulée. C'est pour cela que le wali de Mascara a été particulièrement écorché par les manifestants. Pour la ville de Mohammadia, cette journée du Hirak a été un remake des vendredis précédents et de nombreux manifestants sont sortis malgré la chaleur en empruntant le circuit à partir de la place des Martyrs vers d'autres artères de la cité des Oranges, et où l'on scandera les mêmes slogans. M. Meddeber