Des études menées sur les transports collectifs montrent l'incapacité des autobus à satisfaire la demande de la population urbaine de Mostaganem. La pression démographique ainsi que l'expansion rapide et non maîtrisée de l'espace ont concouru à limiter ce service public. La desserte en bus reste insuffisante pour les habitants du chef- lieu de wilaya. Les déplacements de la population deviennent de plus en plus pénibles. Les citoyens, souvent pour échapper à cette rude épreuve, ont recours au taxi collectif ou le bus pour se rendre d'une destination à une autre dans la même ville. Par exemple partir du vieux Tighdit pour se rendre aux deux gares routières ou les cités de Chemouma, celle du 5-Juillet, est une perte de temps et d'argent pour les petites bourses. Sur le boulevard périphérique, les étudiants externes effectuent le parcours du combattant pour se rendre dans les différentes Facultés. Pour cause, il n'existe pas de bus de transport en commun desservant la périphérie. Les usagers sont contraints de descendre au centre-ville pour arriver à destination. En attendant la mise en service du tramway et pour répondre à une demande forte de la population, la commune, plus que jamais, est appelée à trouver une solution alternative. L'avantage de créer une ligne circulaire profitera à l'usager en lui faisant gagner du temps et de l'argent et lui évitant toutes les tracasseries du double transport. Cette démarche pourrait être menée non seulement à l'intérieur et sur l'ensemble de la commune, mais aussi en direction des communes limitrophes. C'est dans ce contexte que la municipalité devrait envisager grâce à l'entreprise de transport public ETUM les circulations dites de double rotation avec un seul billet mais qui, malheureusement, font actuellement défaut à Mostaganem. Abder Bensadok