L'Algérie a accueilli, hier, au niveau de l'Unité nationale d'intervention et d'instruction de la protection civile, la 4e réunion africaine des directeurs généraux de la protection civile, en présence du ministre de l'Intérieur Salah Eddine Dahmoune. Une rencontre qui rentre dans le cadre des activités de l'organisation internationale de la protection civile (OIPC). Au total 20 pays membres de l'OIPC étaient présents à la rencontre. Abdelhalim Benyellès - Alger (Le Soir) - Plusieurs points ont été débattus lors de cette réunion : les problématiques organisationnelles, la couverture du territoire, les centres de gestion des crises, la formation, le matériel et équipement, les textes règlementaires en matière de prévention, ceux inhérents aux plans Orsec, les ressources humaines ainsi que la coordination avec les autres corps impliqués dans la protection de la population. C'est ainsi que le DGSN, les représentants de l'ANP et de la gendarmerie nationale, le wali d'Alger, le DG des douanes ainsi que le DG des forêts ont été invités. Aux yeux des pays africains, l'Algérie occupe une place privilégiée en Afrique au vu des déclarations des représentants africains, mais le ministre de l'Intérieur algérien a insisté sur le domaine de la formation au profit des pays africains déclarant que «50 bourses annuelles sont octroyées aux pays du continent, et que 446 cadres issus de 17 pays ont été formés en Algérie». Le général Kili Fiacre Fagnidi (Côte d'Ivoire), président de l'assemblée générale de l'OIPC a abondé dans le même sens saluant le rôle de l'Algérie dans la formation. A l'occasion, et insistant sur l'importance de la conférence devant aboutir par ses recommandations concrètes, il a expliqué les points qui seront traités au cours des travaux. Il s'agit de thématiques concrètes liées aux catastrophes naturelles, la prévention des risques des catastrophes, la nécessité du travail en amont afin de les réduire, l'importance des ressources humaines et la formation des effectifs et la modernisation de la protection civile grâce aux efforts de l'Algérie dans ce domaine. La rencontre d'Alger revêt une importance capitale, telle que signalée par le colonel Boualem Boughlef, SG le l'OIPC, puisqu'elle devait aboutir selon ses déclarations sur l'élaboration du programme quinquennal 2020-2025, sous l'appellation du programme d'Alger, et dont la mouture finale sera communiquée à la fin des travaux. A. B.