Dernière ligne droite pour les candidats à la candidature. Ils disposent encore de moins d'une semaine pour apporter la preuve qu'ils ont, bel et bien, réussi le test de la collecte des signatures. La liste de ceux qui sont attendus pour franchir le cap du dépôt officiel du dossier de candidature se précise. Azzedine Mihoubi, Abdelkader Bengrina et Abdelmadjid Tebboune ouvriront le bal. Nawal Imès - Alger( Le Soir) - Plus que quelques jours avant que le délai pour la collecte des signatures en faveur des candidats à la candidature ne prenne fin. Samedi prochain, l'opération sera officiellement clôturée, laissant place à une autre étape, celle du dépôt des candidatures. Avant même la fin de ce délai, les premiers candidats à la candidature comptent procéder au dépôt des formulaires auprès de l'Autorité des élections. Azzedine Mihoubi est attendu mardi alors que Abdelkader Bengrina et Abdelmadjid Tebboune ont prévu de déposer leurs dossiers à la veille du week-end prochain. C'est auprès de l'Anie que les rendez-vous doivent être pris. Conformément à ce que la loi électorale stipule, le dossier ne peut être déposé que par le premier concerné. Ce dernier doit, selon l'article 142 portant code électoral, présenter une déclaration de candidature à la présidence de la République contre accusé de réception. Ladite déclaration doit contenir le nom et le prénom, la signature, la profession et l'adresse du candidat. Les formulaires de souscription des signatures individuelles légalisées par un officier public doivent être déposés en même temps. Auparavant, c'est auprès du Conseil constitutionnel que les candidats procédaient à ces démarches. Il revient, désormais, à l'Anie de s'assurer de l'authenticité des signatures fournies avant de rendre publique la short-list des candidats ayant passé avec succès le premier test. Sur les 145 candidatures déclarées jusque-là, ils ne seront, au final, que quelques-uns à avoir rempli l'ensemble des conditions. Ce n'est qu'une fois que le Conseil constitutionnel valide ce processus que les candidats à la candidature pourront se prévaloir du titre de candidat à l'élection présidentielle. Ils devront alors convaincre un électorat dont la réticence n'est plus à prouver. L'opération de révision des listes électorales a dû être prolongée dans une tentative de drainer un peu plus d'électeurs. Elle a pris fin ce week-end. L'opération de l'assainissement du fichier électoral avait été placée sous la responsabilité de l'Autorité des élections. Cette dernière affirmait, par la voix de son vice-président, qu'il n'était pas possible de mettre les données de ce fichier entre les mains de l'opposition. Cette dernière réclame depuis des années la mise en place d'un système transparent devant permettre aux partis politiques de prendre connaissance du véritable volume des électeurs. Une doléance restée sans écho et qui n'a fait qu'alimenter la suspicion. Les assurances du président de l'Anie sur la totale déconnexion de l'administration de l'opération n'ont pas suffi à convaincre une opposition de plus en plus méfiante. N. I.