Le CS Constantine vit un début de saison exceptionnel. Après avoir raté l'entame du championnat en enchaînant quatre rencontres sans victoire dont deux matchs nuls à domicile et une élimination prématurée en Coupe arabe, le CSC a réussi à inverser la vapeur à la 5e journée en remportant sa première victoire face au NC Magra en déplacement avant d'enchaîner avec un autre succès face au NA Hussein-Dey. Les choses allaient prendre une autre tournure après la défaite concédée à Biskra (2-1) en match de la 7e journée allant jusqu'à exiger le départ de l'entraîneur Denis Lavagne. Le technicien français, qui refusait de démissionner, avait déclaré qu'il ne comptait pas partir. La veille de la rencontre face à la JSK, tout le monde à Constantine préparait déjà l'après-Lavagne. Et alors que les supporters commençaient à mener campagne contre Lavagne, celui-ci répond à sa manière en matant les Canaris d'une fort belle manière (3-1) avant de revenir de Chlef, la journée d'après, avec le partage des points face à l'ASO (1-1) et ensuite battre le leader belouizdadi (1-0) alors que tout le monde s'attendait à une défaite et du coup au départ de l'entraîneur. «Face au CRB, c'était un match compliqué où mon équipe a su, malgré les difficultés, rester bien en place. C'est ce qui nous a permis d'être meilleurs que l'adversaire en première période. Nous avons marqué sur une balle arrêtée et il faut croire que c'est devenu une spécialité, a souligné Lavagne qui se dit satisfait d'avoir enchaîné avec un 3e succès. Maintenant, nous enchaînons avec un troisième bon résultat de rang et cela nous encourage à rester sur cette lancée. Sinon, le prochain match est encore loin et nous devons faire en sorte de combler ce vide pour que nous puissions continuer dans cette dynamique des bons résultats et essayer de monter encore plus au classement». C'est dire que Lavagne est parti pour rester encore longtemps à la barre technique des Sanafir. Pour la direction du CSC, l'avenir de Denis Lavagne n'est toujours pas assuré, selon les propos du directeur général du CSC. «Lavagne croit qu'il est bien protégé par son contrat en béton, mais si l'intérêt de notre club exige son départ, je le rencontrerai le temps de boire un café et il partira», aurait déclaré Rachid Redjradj. Ah. A.