C'est à la salle Emir-Abdelkader de Bouhanifia que Azzedine Mihoubi a animé un meeting dans la wilaya de Mascara, hier dimanche. Programmé à 9h, celui-ci ne commencera que vers 13h. Pour cause, le candidat à la présidentielle faisait une halte au niveau de «Sadjret aderdera» à Ghriss où l'on venait de commémorer la «Moubayaâ» de l'émir Abdelkader, le 27 novembre. «Quand on évoque Mascara, l'on pense, bien sûr, à ce grand résistant qu'il fut», déclarera Azzedine Mihoubi à propos du fondateur de l'Etat algérien. Il poursuivra : «Si je suis élu Président, je ferai du 27 novembre la journée nationale de la Résistance». Puis, il fera état de la nécessité d'enseigner à nos enfants l'histoire réelle de leur pays et cultiver chez eux l'attachement à celle-ci. Mais ceci ne peut se faire si l'on ignore qui furent cheikh Bouamama, ainsi que les autres figures de la résistance, à travers toutes les époques et ceux qui se sont sacrifiés pendant la Révolution algérienne. Ouvrant une parenthèse sur les spécificités de la région, il déclarera que le grand défi à relever est de concrétiser l'après-pétrole avec une relance de l'agriculture et l'encouragement des investisseurs porteurs de projets réels en les débarrassant des contraintes bureaucratiques. Evoquant le sujet qui fâche chez les jeunes, soit les dispositifs comme celui de l'Ansej, il dira qu'il était temps de faire un bilan ,voire une autopsie afin de savoir pourquoi celui-ci a failli. «Nous devrons aussi sécuriser ces jeunes en enlevant cette épée de Damoclès que sont les poursuites judiciaires.» La femme également aura droit au chapitre puisque Azzedine Mihoubi dira que celle-ci ne doit pas être célébrée uniquement une fois par an. La femme, la mère, la sœur, la fille et autre doivent l'être 365 jours par an. L'actualité sera aussi évoquée par le candidat qui reviendra sur l'attitude du Parlement européen en martelant : «L'Algérie aux Algériens qui n'ont de leçons à recevoir de personne.» M. Meddeber