Trois ambulances médicalisées, acquises dans le cadre d'une opération sectorielle, ont été attribuées dimanche par les autorités locales au profit des Etablissements publics de santé de proximité (EPSP) de Sidi-Maârouf, de Ziama Mansouriah et de l'hôpital Saïd-Mejdoub de Taher, lors d'une cérémonie tenue au siège de la Wilaya en présence des représentants de la presse nationale. Le wali, Far Bachir, a affirmé que l'acquisition de ces ambulances pour un montant de 3 milliards de centimes s'inscrit dans le cadre du renforcement de la couverture sanitaire dans ces régions, ajoutant que six autres ambulances seront acquises dans les prochains jours dans le cadre du programme de mise à niveau et octroyées par le département de l'intérieur au profit de la wilaya de Jijel. «Le chef de l'exécutif a ajouté qu'il y a cinq polycliniques, dont trois qui ont été touchées par la levée du gel, en cours de réalisation dans les communes de Jijel (Mezghiten), El Aouana (Timizer), Chekfa (Tazouda), Sidi-Maârouf et dont le taux d'avancement oscille entre 20 et 80%, alors que celle d'El Milia est en voie d'achèvement.» Interrogé au sujet du projet de l'hôpital de 60 lits de Ziama Mansouriah qui accuse un certain retard, Far Bachir nous a révélé qu'il est de 80%, ajoutant qu'il sera opérationnel l'année prochaine. Le même responsable a mis en avant les efforts consentis par les pouvoirs publics pour l'amélioration de la prise en charge médicale des citoyens dans différentes régions de la wilaya, dévoilant que le montant des cinq polycliniques qui sont en cours de réalisation avoisine les 70 milliards de centimes, en plus des 3 milliards de centimes de ces ambulances, soit un total de 73 milliards de centimes. Selon lui, un chiffre conséquent qui traduit les efforts déployés par l'Etat pour le renforcement de la couverture sanitaire à l'échelle de wilaya. Le premier responsable de la wilaya a rappelé également que le secteur de la santé a été renforcé, ces deux dernières années, par le recrutement de 47 médecins spécialistes, 56 médecins généralistes, 600 paramédicaux, l'acquisition d'un scanner au profit de l'hôpital Saïd-Mejdoub de Taher, ainsi que la réouverture de 18 salles de soins qui étaient fermées dans les hameaux enclavés durant l'exode des années 90. Concernant la question de la Faculté de médecine et d'un Centre hospitalo-universitaire (CHU), le chef de l'exécutif a jugé qu'on doit changer de vision et de réflexion. «C'est difficile de parler de Faculté de médecine qui nécessite des professeurs, alors qu'il y a deux ans, on avait un sérieux problème de manque de médecins spécialistes en gynécologie pour la maternité de l'hôpital Mohamed-Seddik-Benyahia de Jijel. Les polycliniques et les structures de santé de proximité ont un rôle important à jouer et leur fonctionnalité est susceptible d'assurer la couverture sanitaire dans les régions isolées», a-t-il précisé. Bouhali Mohammed Cherif