Al Sadd, champion du Qatar et demi-finaliste de la Ligue des champions de l'AFC, et Hienghène Sports, champion d'Océanie à la surprise générale, donneront ce soir (18h30) au stade Jassim-Bin-Hamed de Doha le coup d'envoi de la 15e Coupe du monde des clubs. Il s'agit de la deuxième participation des Qataris à la compétition après l'édition 2011, où ils avaient terminé troisièmes. Cette fois, ils évolueront sous la houlette de Xavi Hernandez, vainqueur de l'édition 2011 avec le FC Barcelone. Après quatre saisons à Al-Sadd, l'ancien milieu de terrain a raccroché les crampons en mai pour officier en tant qu'entraîneur. Dans le camp opposé, la modeste formation d'Hienghène, première représentante de la Nouvelle-Calédonie dans le tournoi, espère créer une nouvelle surprise. «Nous avons analysé Hienghène et nous comprenons bien que nous sommes favoris, mais nous devons le prouver sur le terrain. Nous veillerons à ce que les joueurs ne ressentent pas la pression supplémentaire du fait de jouer à domicile, ce qui arrive souvent car ils auront envie de prouver quelque chose. Ils doivent jouer sans crainte et se lâcher. Il y a de très bons éléments dans mon équipe», dira Xavi Hernandez, entraîneur d'Al-Sadd Quid de l'avantage du terrain ? La Coupe du monde des clubs est un tournoi abonné aux surprises. Au cours des six dernières éditions, les hôtes de la compétition sont arrivés en finale à trois reprises : Raja de Casablanca (2013), Kashima Antlers (2016) et Al-Aïn (2018). Al- Sadd suivra-t-il leurs traces ? Au chapitre des individualités, deux joueurs sont à surveiller durant ce tournoi. Il s'agit de l'attaquant algérien d'Al-Sadd Baghdad Bounedjah et Rocky Nyikeine, élu meilleur gardien de l'OFC en 2019. Dans une équipe qui représente à elle seule la moitié de l'équipe du Qatar, championne d'Asie en 2019, l'international algérien, meilleur joueur de CAN 2019 est un attaquant difficile à arrêter quand il est sur une bonne série. Ses 39 buts ont été déterminants dans la conquête du titre de champion national par Al-Sadd. Pour le bien nommé Rocky Nyikeine, ses bonnes performances ont permis à Hienghène de remporter la couronne continentale sans connaître la défaite et de ne concéder que deux buts en six matchs. Le destin de son équipe dans le tournoi pourrait dépendre de ses prestations individuelles.