Depuis voilà maintenant plus d'une décennie que nous entendons parler d'un nombre important d'investisseurs particuliers, plus de deux cents qui se sont manifestés pour «monter» des petites et moyennes entreprises dans différents secteurs et créneaux. Des walis se sont succédé et chacun d'entre eux a accordé des sursis à ces investisseurs pour faire aboutir leurs projets, notamment dans le souci de créer des postes d'emploi pour résorber le taux de chômage qui va crescendo dans cette ville, après que plusieurs entreprises eurent mis la clé sous le paillasson. Jusqu'à l'heure actuelle, les investisseurs se comptent sur les doigts d'une seule main, et les projets sont à l'état embryonnaire pour ne pas dire inexistants. Du côté des responsables locaux, toutes les commodités ont été réunies, à commencer par le foncier, les amenées en eau potable, les énergies électriques. Même les aménagements ont été réalisés à coups de centaines de milliards, mais malheureusement, les choses n'ont pas suivi. Les clauses contenues dans les cahiers des charges n'ont pas été respectées par les investisseurs. A un moment, il était même question de mettre en demeure les récalcitrants et engager des procédures administratives et judiciaires pour restituer les assiettes qui ne sont pas encore exploitées. Moussa Chtatha Saisie d'une importante quantité de psychotropes à Aïn Fakroun Agissant sur informations parvenues à leurs services, les éléments de la compagnie de la gendarmerie de Aïn Fakroun, une localité située à 25 kilomètres du chef-lieu de la wilaya d'Oum-el-Bouaghi, ont tracé une stratégie pour intercepter le véhicule signalé. En date du 28 de ce mois de décembre, les éléments de la gendarmerie ont, en effet, dressé plusieurs points de contrôle fixes, en plus des rondes tout autour des issues susceptibles d'être empruntées par le véhicule en question. Le même jour, vers 17 heures, au niveau du rond-point à l'entrée de la ville de Aïn Fakroun, le véhicule répondant au signalement est immobilisé par les gendarmes. La fouille systématique du véhicule a permis la découverte de pas moins de 5 758 capsules de barbituriques de type «brigabaline 150 grammes», soigneusement dissimulées dans le réservoir à carburant. Le conducteur du véhicule fut conduit aux bureaux de la gendarmerie pour complément d'information pour les besoins de l'enquête. La marchandise estimée à une valeur marchande de 460 millions de centimes et le véhicule, une Peugeot 207 d'une valeur de 130 millions, ont été saisis. M. C.