Apr�s avoir �t� report�e deux fois cons�cutivement l�affaire dite des cadres de Sonatrach activit� AVAL a �t� trait�e ce lundi 26 juillet par le tribunal de la cit� Djamel. Pour rappel , cette affaire a �clat� au mois de mars dernier avec l�audition de 11 personnes, dont cinq cadres de Sonatrach activit� Aval qui avaient �t� plac�es sous mandat de d�p�t depuis leur audition, alors qu�une sixi�me fut soumise au contr�le judiciaire. Le magistrat instructeur avait �galement astreint trois autres mis en cause au r�gime du contr�le judiciaire et remis en libert� provisoire deux autres. Ces onze accus�s avaient �t� entendus par un magistrat instructeur dans le cadre d�un dossier ayant trait � une affaire de �passation de march� non conforme � la r�glementation et abus d�autorit�. Le march� en question concernait des approvisionnements en fournitures de bureau et autres, le tout ayant caus�, selon les premiers �l�ments de l�enqu�te, un pr�judice financier de l�ordre de deux milliards de centimes. Parmi les cadres auditionn�s, figurait le DAG de l�activit� aval de Sonatrach, lequel aurait avalis� des march�s conclus avec un retrait� de la soci�t� Asmidal, qui aurait fourni un registre du commerce ayant permis la conclusion de ces march�s d�approvisionnement notamment en fournitures de bureau, produits d�entretien et autres. Selon les premiers �l�ments de l�enqu�te, c�est suite � l�avis d�appel d�offres lanc� qu�il a �t� d�couvert que les factures auraient �t� largement surestim�es. Durant le proc�s, l�on saura qu�� l�origine de ce march�, 11 soci�t�s avaient soumissionn�, cinq furent exclues et deux rajout�es aux six restantes de mani�re ill�gale. Durant leur audition hier, les accus�s ont, pour la plupart, accabl� le directeur de l�administration de l�activit� aval. Le juge a, pour sa part, interrog� ce dernier sur �la logique� d�accorder un march� de deux milliards de centimes � une soci�t� dont le capital n�est que de 5 millions. L�entreprise Sonatrach a fait savoir � la cour qu�elle ne se constituerait pas partie civile n��tant tout simplement pas � l�origine de la plainte et de surcro�t n�ayant pas subi de pr�judice. Le procureur a requis dix ans de prison ferme � l�encontre des accus�s. Le verdict devrait �tre connu ult�rieurement.