La sélection algérienne de judo a terminé à la 25e place, au Grand Slam de Paris, clôturé dimanche soir dans la capitale française, essentiellement grâce au bon parcours de Sonia Asselah, qui avait décroché la 5e place chez les plus de 78 kg, au moment où ses neuf compatriotes ont connu des éliminations plus précoces. La sélection nationale se console néanmoins avec le fait de terminer à la fois comme première nation arabe et africaine du tournoi, sur un total de 115 pays participants. Sur les dix judokas algériens engagés dans ce tournoi, et outre Asselah, seuls Belkadi Amina (-63 kg), Boubekeur Rebahi (-66 kg) et Abderrahmane Benamadi (-90 kg) avaient réussi à franchir le premier tour, alors que les six autres ont tous été éliminés dès leur entrée en lice, à commencer par Hadjer Mecerrem, chez les moins de 48 kg. Puis c'était au tour de Faïza Aïssahine (-52 kg), Meriem Moussa (-52 kg), Yamina Halata (-57 kg), Mohamed Rebahi (-60 kg) et Lyès Bouyacoub (-100 kg), tous sortis dès leur premier combat. C'est la sélection japonaise qui a remporté ce tournoi, avec un ratio de 3 or, 5 argent et 5 bronze, devançant ainsi son homologue du pays organisateur (3 or, 1 argent et 2 bronze), au moment où les Sud-Coréens ont complété le podium, avec 1 or et 1 argent. Au total, 683 judokas (407 messieurs et 276 dames), représentant 115 pays, ont pris part à cette compétition, organisée samedi et dimanche dans la capitale française. Avec 56 judokas engagés, la France était le pays le mieux représenté dans cette compétition, au moment où d'autres nations, comme la Zambie et le Zimbabwe n'avaient engagé qu'un seul athlète.