La première édition des Journées cinématographiques de Khenchela a été ouverte mardi à la maison de la culture Ali-Souaïhi sous le thème «La Révolution libératrice vue par le cinéma algérien». Dix films algériens sur la Révolution seront ainsi projetés à la Maison de la culture et, par le cinéma mobile, dans les communes de Tamaza, Kaïs et Chechar durant cette manifestation de cinq jours ouverte par le secrétaire général de la wilaya, Rachid Boukara. Le directeur de la culture, Abdelkader Djaâleb, a indiqué, à l'ouverture des journées cinématographiques, que la manifestation met en exergue le rôle du cinéma dans la présentation de l'action révolutionnaire des chouhada et moudjahidine pour que l'Algérie recouvre son indépendance et sa liberté. De son côté, Noureddine Kouider, directeur de la Maison de la culture coorganisatrice de ces journées avec le Centre national du cinéma et de l'audiovisuel, a précisé que ce rendez-vous cinématographique est inscrit dans le cadre des festivités locales de commémoration de la Journée nationale du chahid (18 février de chaque année). Des conférences sur la production cinématographique en Algérie après l'indépendance et ses challenges actuels et des ateliers thématiques sur la rédaction de scenarii, le tournage et l'art du comédien seront animés durant ces journées par des professionnels du cinéma et des critiques. La cérémonie d'ouverture a donné lieu à la projection du film Celle qui vivra de Omar Hakkar, natif de Khenchela, qui a été honoré à l'occasion après la projection d'un documentaire sur son parcours professionnel. Les Journées cinématographiques de Khenchela verront la présentation des films La bataille d'Alger, L'opium et le bâton, Patrouille à l'Est, Lambèse, Le colonel Lotfi, Mustapha Benboulaïd et Pont vers la vie, selon les organisateurs.