L'équipe qui nous a toujours aidés, et ce, depuis 2014, cette équipe qui a fait entendre la voix des retraités, c'est bien celle du quotidien Le Soir d'Algérie, elle qui ne ménage aucun effort pour que justice soit rendue à ces «ex-pionniers» de l'Entreprise nationale des grands travaux pétroliers (ENGTP), aujourd'hui retraités du Sud. Avec nos remerciements. Votre Excellence, Monsieur le Président de la République algérienne, le comité, au nom de tous les retraités du Sud de l'ENGTP, vous interpelle pour ce qu'ils subissent depuis 2012 sous la pression du stress de «l'exclusion et de la marginalisation» d'un droit décidé par les pouvoirs publics comme réparation au préjudice causé par l'application du décret exécutif n°96-208 du 5 juin 1996 quant à l'inclusion de l'Ifri dans l'assiette de cotisation à la Sécurité sociale uniquement pour les travailleurs non soumis à relève résidant avec leurs familles qui a des critères discriminatoires par la résidence qui a pénalisé la pension de retraite du personnel soumis à relève ; et parmi ce personnel résident non soumis à relève figuraient le P-DG et le DRH actuels de l'ENGTP bénéficiaires de ce traitement en passant plus de 15 ans en régime famille à HMD qui leur ont permis de bien gonfler leurs salaires et qui, depuis, nous refusent toujours le versement de nos droits «l'indemnité compensatoire IC/IZCV». En 1996, lors de la mise en application du décret exécutif n°96-208 du 5 juin 1996, tout le Groupe Sonatrach a commis la même infraction (Sonatrach comme société mère suivie de l'ENGTP, l'ENTP, l'Enafor, l'ENSP, l'Enageo et l'ENSP), mais au moment de la réparation du préjudice causé sur la pension de retraite du personnel soumis à relève, le P-DG de l'ENGTP se démarque du groupe en ignorant la décision des pouvoirs publics, et ce, par mépris aux retraités du Sud. L'article 7 dit que «tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi» (les droits de l'Homme). Votre Excellence, M. le Président de «l'Algérie nouvelle», vous, en qui les vieux retraités mettent leur espoir en votre politique qui est basée sur la Déclaration universelle des droits de l'Homme, notre problème qui perdure depuis 2012, pendant que les retraités de Sonatrach société mère et ceux des autres filiales ont bénéficié de cette réparation (indemnité compensatoire IC/IZCV), les retraités de l'ENGTP sont toujours à la merci du P-DG qui ne reconnaît pas les lois et les décisions de la République ou bien nous ne sommes pas des algériens, car c'est la seule explication à notre problème, et pourquoi ? Votre Excellence, M. le Président de «l'Algérie nouvelle», le dossier qui se trouve au niveau des services de la Présidence prouve la légitimité de cette indemnité compensatoire IC/IZCV que les retraités n'ont pas cessé de réclamer et de crier halte à «l'exclusion et à la marginalisation» de la part de ce P-DG avec l'excuse de la santé financière et pourtant la loi est claire quand il s'agit de réparation d'un préjudice avec des critères discriminatoires oblige le contrevenant à procéder à la réparation décidée par les pouvoirs publics. En plus «quel que soit le montant de l'impact financier, il ne doit en aucun cas primer sur un tort redressé ou une justice rendue», pour cela le comité se pose la question suivante : comment une entreprise qui attribue chaque année des bénéfices sous forme de prime d'encouragement à plus de 10 000 ouvriers refuse de régler sa dette en vers ses retraités ? Revendication légitime En avril 2017, le comité des retraités a été reçu par la directrice des affaires générales auprès du ministère de l'Energie, avec la promesse de faire tout son possible pour que cette revendication légitime soit réglée sans faire déplacer les vieux retraités des quatre coins du pays pour des sit-in pacifiques. En octobre 2017, le P-DG de l'ENGTP était destinataire d'une instruction de la part de cette dernière (confirmée par nos ex-collègues au siège) pour le paiement de l'indemnité compensatoire IC/IZCV aux retraités du Sud et les 10% sur les 25% de l'augmentation de salaire cautionnés sur le P-V du CA, et ce, depuis janvier 2011, mais cette instruction est restée sans suite au fond du tiroir du P-DG de l'ENGTP. Votre Excellence, M. le Président de la Radp, les retraités «exclus et marginalisés» sous «l'ère d'el issaba» espèrent retrouver leurs droits spoliés avec l'intervention de M. le Médiateur de la RADP dans cette «Algérie nouvelle» et que justice soit rendue aux retraités. P/le Comité des retraités du Sud de l'ENGTP, N. Mami