Les retraités de l'ENGTP (filiale du Groupe Sonatrach) nous ont envoyés il y a quelques jours une plate-forme de leurs revendications que nous publions ci-dessous. Nous «Comité des retraités du Sud» remercions toute l'équipe du «Soir retraite» pour tout ce qu'elle fait pour ces vieux retraités qui ne baissent pas les bras jusqu'à l'aboutissement au droit de l'attribution de l'IC/IZCV accordée par le Premier ministre A. Ouyahia en juillet 2008 suivi de la décision n°27 CAB de M. le Ministre de l'Energie du 18 avril 2009. Pour rappel, cette indemnité compensatoire IC/IZCV a été instaurée par décision de M. le Ministre de l'Energie au sein du Groupe Sonatrach conformément au décret exécutif n°96-208 du 5 juin 1996 fixant les modalités d'application des dispositions de l'article 1er de l'ordonnance n°95-01, et ce, suite à l'intervention du secrétaire général de la FNTPGC-UGTA par lettre n°158 du 24/7/2001 adressée à M. le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale pour soulever le problème de l'inclusion de l'Ifri dans l'assiette de cotisation sociale uniquement pour les travailleurs non soumis à relève appelé communément «régime famille» . «Le Groupe Sonatrach a introduit, en janvier 2010, une nouvelle disposition réglementaire dénommée «indemnité compensatoire IZCV». En effet, le Président-Directeur général par intérim, M. Abdelhafidh Feghouli, a procédé à la signature de la décision instituant au sein du Groupe cette indemnité qui est attribuée aux travailleurs bénéficiaires d'une IZCV non cotisable à la sécurité sociale. L'indemnité compensatoire IZCV vise à réduire «l'écart existant entre les pensions de retraite des travailleurs» bénéficiaires d'une IZCV non cotisable et celles de leurs collègues bénéficiaires d'une IZCV cotisable». Source : Sonatrach la Revue 34 n°61 - mars 2010. Démarches multiples depuis des années Depuis mars 2013 nous n'avons cessé d'écrire et de frapper à toutes les portes des institutions (Présidence de la République, Premier ministère, ministère de la Justice, ministère de l'Energie et la DG du Groupe Sonatrach) suivi de deux réunions les 19/05/2014 et 13/01/2015 avec les premiers responsables de l'ENGTP qui se sont soldées par la promesse d'être réglés une fois la santé financière le permettra. Depuis, aucune suite malgré l'évolution de l'entreprise qui s'est traduite durant les années «2015, 2016, 2017 et 2018» par l'attribution d'une prime d'encouragement à l'ensemble du personnel d'une somme totale de plus de deux mille milliards (2000 mds DA). Ce que nous revendiquons, c'est notre argent spolié durant nos années de travail passées au Sud au service de cette entreprise qui est le premier partenaire de Sonatrach. Une question se pose pour ce litige : comment expliquer dans un même Groupe où les retraités de l'ENGTP ont travaillé dans les mêmes conditions quant à l'application du décret 96-208 que leurs collègues retraités de Sonatrach, entreprise mère, et ceux des filiales (ENTP, ENSP, Enageo, Enafor et Naftal) qui ont eu la chance de voir l'application du décret du Premier ministre, la décision de M. le Ministre de l'Energie n°27 CAB suivi de la circulaire de M. l'inspecteur général du ministère de l'Energie et la circulaire d'application du Groupe Sonatrach et tous les retraités depuis 2001 ont eu leur indemnité compensatoire IC/IZCV et l'exclusion n'a touché que les retraités de cette entreprise qui se traduit par une hogra, pas plus. Il s'agit de donner à chacun ce qui lui revient de droit, que cette chose lui ait été enlevée injustement ou qu'elle soit due. Nous interpellons tous les décideurs du secteur des hydrocarbures pour venir en aide à nous autres retraités pour régler ce litige qui dure depuis 2013 afin que leur argent spolié leur soit rendu comme pour leus collègues retraités du Groupe Sonatrach. P/Le Comité des retraités du Sud de l'ENGTP, filiale 100% du Groupe Sonatrach, N. Mami