Le président du Conseil des associations de football en Afrique australe (Cosafa), le Zimbabwéen Philip Chiyangwa, est intervenu auprès du président de la Confédération africaine de football (CAF) Ahmad Ahmad, pour maintenir sur le sol zimbabwéen le match Zimbabwe - Algérie, prévu le 29 mars dans le cadre de la 4e journée (Gr. H) des qualifications de la CAN-2021, a rapporté la presse locale. «En tant que président du Cosafa, notre mission est que cela ne puisse pas se produire dans la région du Cosafa. Cela envoie un mauvais signal et établit une mauvaise priorité, ça revient à interférer avec les droits souverains de toutes les nations du Cosafa. En tant que patriote, je pense que j'aurais perdu si je n'avais pas fait un pas dans ce sens», a indiqué Philip Chiyangwa, ancien président de la Fédération zimbabwéenne (Zifa), cité hier mercredi par la presse locale. Alors qu'il devait recevoir l'Algérie au Barbourfields Stadium de Bulawayo (370 km au sud-ouest de Harare), le Zimbabwe a été surpris par la décision de la CAF de ne pas homologuer les enceintes locales, ces dernières ne respectant pas les normes pour abriter des matchs internationaux. Une course contre la montre a été enclenchée pour rénover cette infrastructure et celle de la capitale Harare, pour pouvoir recevoir les «Verts» à domicile et éviter de jouer ailleurs. «Que diraient les autres dirigeants autour de moi au Cosafa si j'avais permis que cela se produise ? C'est ainsi que j'ai abordé cette question et j'ai commencé à parler au président de la CAF», a-t-il ajouté. Avant d'enchaîner : «Nous sommes déjà à un point où il est probablement certain à 80% (que le match se jouera à Barbourfields), c'est ce que je sais. Le reste est juste académique». Dans le cas où le stade de Barbourfields ne sera pas homologué, les responsables de la Zifa devraient opter pour l'Orlando Stadium de Johannesburg en Afrique du Sud. Avant de recevoir les «Verts», le Zimbabwe sera en déplacement pour défier l'Algérie, le 26 mars à Blida.