Alors que le site électronique de la fédération algérienne de football continue de fonctionner à son «rythme», la page facebook de l'instance fédérale a rendu public un communiqué dans lequel elle «déplore les pannes répétitives qui affectent le serveur de son site internet officiel par son hébergeur traditionnel». Sans citer l'identité de cet hébergeur qui ne pourrait être que celui avec lequel la fédération algérienne avait contracté en mars 2015, du temps du président Mohamed Raouraoua, le texte fédéral assure que «cette situation pénalise énormément la FAF et surtout les internautes nationaux et internationaux parmi la famille du football et l'opinion sportive qui se voient ainsi privés d'informations, d'autant qu'une grande quantité d'actualités et de communiqués n'ont pas pu être publiés sur son site internet». Et d'annoncer ensuite que «si cette situation persiste encore, la FAF sera dans l'obligation de changer d'hébergeur pour préserver ses intérêts et le droit d'informer l'opinion en temps réel». Et c'est là l'essentiel de l'information, la FAF certainement «peu servie» par «l'hébergeur traditionnel», en l'occurrence la boîte française Webqam, basée à Saint-Etienne et contrôlée par l'agence de communication Print et Web, devrait changer sous peu la plateforme qui stocke les données. Le site web de la FAF qui avait fait l'objet de plusieurs attaques des hackers avait été mis en ligne pour la première en décembre 2009 par une boîte de communication tunisienne agréée par la Fifa. Il avait été relooké en avril 2017, soit un mois après l'intronisation de l'équipe fédérale dirigée par Kheïreddine Zetchi. En avril 2018, il avait subi un «blocage» pendant 3 jours pour des considérations techniques imputées à l'époque à l'hébergeur. Hébergé depuis mars 2015 par la boîte française sans que l'on sache vraiment les termes du contrat ni la durée liant Webqam et la FAF, http://www.faf.dz/ a été suivi depuis le 5 décembre dernier par 250 000 visiteurs selon le site alexa.com, site de référence dans le référencement des sites électroniques. En Algérie, son trafic apparaît à 1288 positions, et 80% des visiteurs sont des résidents, ce qui ne fait pas de lui une «référence». M. B.