Confiné au niveau de l'hôtel des Zianides à Tlemcen depuis son retour du Maroc, où il entraîne le Difaâ Hassania El-Jadida (Botola-Pro), l'entraîneur algérien Abdelkader Amrani suscite l'inquiétude chez les dirigeants du club marocain. Et pour cause, selon la presse marocaine, Amrani est le seul coach étranger exerçant dans le championnat professionnel à avoir quitté le territoire du royaume juste après l'annonce de l'arrêt de la compétition et qui dirige son équipe depuis l'établissement où il est confiné. Une situation qui met dans l'inconfort l'administration de la formation de la périphérie de Casablanca qui regrette l'absence du technicien et ses répercussions sur le suivi de la préparation individualisée des joueurs de l'équipe première. Le fait qu'il communique avec les joueurs uniquement à travers ses adjoints semble «déranger» les dirigeants du DHJ. Interrogé hier par nos confrères d'Info Sport, le natif de la perle du Maghreb est en confinement à l'hôtel des Zianides qu'il quittera très bientôt. Il dira sa déception durant cette aventure avec le DHJ. «Franchement, je ne suis pas satisfait du parcours réalisé jusque-là. Le recrutement effectué à l'intersaison n'a pas été à la hauteur. Le club joue souvent le milieu de tableau. Nous sommes classés à la 8e place à onze longueurs du leader, le WA Casablanca. Je ne connais pas encore le sort qui sera réservé au championnat marocain. En cas d'annulation (de la compétition, ndlr), mon contrat (de six mois, ndlr) prendra fin automatiquement.» C'est probablement un signe que l'entraîneur algérien ne retournera pas au Maroc pour travailler. En tout cas, pas à El-Jadida où il a été critiqué d'emblée en dépit du soutien du président du club Abdelatif Mouktaridh. Démissionnaire du CRB début décembre dernier, Amrani a opté pour le DHJ pour un contrat de 6 mois renouvelable pour deux autres saisons. Il avait succédé à Badou Zaki. M. B.