Le paiement électronique sera généralisé au niveau des centres commerciaux, les grandes surfaces et les professions libérales. La procédure devra atteindre un taux de 50% avant la fin de l'année en cours et une généralisation totale dans 5 ans, avec une adoption obligatoire selon le ministre du Commerce, Kamel Rezig. L'annonce a été faite hier lundi à l'occasion de sa visite d'inspection dans la wilaya de Constantine où il s'est entretenu avec des commerçants d'un centre commercial à la nouvelle ville Ali-Mendjeli, constatant que ce centre s'est conformé à cette mesure technologique. À noter que l'usage du paiement électronique par carte demeure encore très limité dans notre pays. Pour cela, le ministre a exhorté les commerçants à adopter ce moyen très pratique pour remplacer le cash, mais il va falloir élargir les installations des terminaux de paiement électroniques (TPE). En effet, en dehors des grandes surfaces commerciales, très peu de professionnels (commerçants, stations-services, médecins) disposent de TPE. Par ailleurs, et en procédant à l'inauguration du nouveau Centre des registres de commerce au niveau de la nouvelle ville, M. Rezig s'est prononcé encore une fois sur la numérisation du registre du commerce qui sera « obligatoirement confirmée au 31 décembre 2020 », selon ses déclarations. Les commerçants devront ainsi se conformer au nouveau modèle de l'extrait du registre de commerce délivré sous format électronique, avant qu'ils soient soumis à des sanctions, et la date limite pour retirer le registre de commerce électronique a été est fixée au 30 juin. La marge bénéficiaire sera déterminée pour les commerçants de fruits et légumes À noter que le ministre du Commerce Kamel Rezig était accompagné par son homologue de la Poste et des Télécommunications, Brahim Boumzar, dans cette visite qu'il a entamée à partir du marché Battou-Abdallah, au centre-ville de Constantine. Là également, il a déclaré que « la marge bénéficiaire sera déterminée pour les commerçants de fruits et légumes sur les marchés de détails et de gros ». Lui qui avait interdit dans un premier temps la vente aux enchères dans les marchés des fruits et légumes, avec obligation d'afficher les prix. Faute de quoi, il menace de fermer les marchés. Une mesure qui s'est imposée suite à la grande désorganisation qui règne au niveau de ce secteur en raison du nombre important d'opérateurs activant sans registre de commerce ou carte d'agriculteur, voire sans facturation. Quant à la présentation de la facture, elle est obligatoire pour tout commerçant. « Toute infraction est soumise au retrait du registre du commerce », a-t-il insisté, rappelant par la même occasion l'obligation du port de masques pour les vendeurs ainsi « qu'une sanction de fermeture d'un mois pour tout manquement à cette mesure » car le commerçant doit choisir entre le port du masque de protection ou la fermeture. Durant sa visite, le ministre a été satisfait des prix des fruits et légumes qui étaient abordables et à la portée du citoyen. Faut-il rappeler que M. Rezig a précisé que l'Etat a les moyens de sévir contre les spéculateurs en recourant au plafonnement des prix, sans omettre de donner rendez-vous aux bouchers et commerçants de viande blanche après l'Aïd en disant : « Après l'Aïd, nous allons nous consacrer pour vous .» Ilhem Tir