Le directeur des prestations à la Casnos, Zineddine Zidani, représentant du directeur général, a expliqué la nouvelle convention liant la Caisse nationale de Sécurité sociale des non-salariés (Casnos) à certaines cliniques privées, pour l'amélioration des conditions d'accouchement dans le cadre de la crise sanitaire de propagation du coronavirus en Algérie. Abdelhalim Benyellès - Alger (Le Soir) - En effet, l'invité de la Radio nationale Chaîne 1, hier mercredi, à l'émission «Dhaïf essabah», a mis l'accent sur les détails de la convention, signée entre le ministère de la Santé et celui du Travail comme étant une «coordination» entre les deux institutions de l'Etat qui s'inscrit dans le cadre de la démarche visant à offrir aux assurés sociaux et à leurs ayants droit des prestations médicales de qualité, soulignant que ce dispositif permettra à l'assuré social d'accéder à des prestations en matière de soins, sans payer d'honoraires, grâce au système du tiers payant. À ce propos, le représentant de la Casnos a fait savoir que les frais d'accouchement au niveau des établissements hospitaliers privés se situaient entre 25 000 DA et 60 000 DA, et seront pris en charge «dans leur totalité par la Caisse nationale de Sécurité sociale des non-salariés». Ce changement qualitatif que ressentiront les citoyens à court terme grâce à l'implication des cliniques privées disposant d'un service maternité, et qui intervient dans une conjoncture sanitaire particulière, s'explique par l'insuffisance des ressources humaines spécialisées dans le secteur public et l'incapacité de ces services à absorber le nombre, sans cesse croissant, de femmes enceintes, a fait savoir le directeur des prestations à la Casnos, Zineddine Zidani. Plus précisément, il dira que les services spécialisés en gynécologie-obstétrique au niveau des établissements de santé du secteur public ne sont pas en mesure de prendre en charge la femme enceinte dans les meilleures conditions. Enfin, le même responsable n'a pas manqué de préciser que toutes les opérations d'accouchement effectuées au niveau des cliniques privées devaient obéir aux conditions médicales gynéco-obstétrique et que la Casnos «veillera au respect de la qualité des opérations d'accouchement». A. B.